7 BAZILICI LA ROMA
Liste des églises de Rome
Anciennes églises
Les premières églises de Rome sont, à l'origine, les lieux où les premiers chrétiens se sont réunis. Elles sont divisées en trois catégories:
- les diaconies (lieux de la mise en œuvre de l'Évangile de Jésus-Christ à l'égard des pauvres et placés sous le contrôle d'un diacre), (Les plus grandes diaconies ont de nombreux diacres et l'un d'eux est élu archidiacre)
- d'autres maisons ayant un Titulus (connu sous le nom de Domus ecclesiae);
Les quatre basiliques majeures
- la Basilique Saint-Jean-de-Latran
- la Basilique Saint-Pierre
- la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs
- la basilique Sainte-Marie-Majeure
Les sept églises
La visite de ces sept églises était obligatoire pour les pèlerins venus à Rome. Cette tradition, oubliée au Moyen Âge, fut réactivée par saint Philippe Néri au xvie siècle. Ce tour comprend, outre les quatre basiliques majeures déjà citées ci-dessus :=======================================================Basilique majeure
Le terme de basilique majeure (latin : basilica maior, basilicae maiores au pluriel) est le titre donné à quatre basiliques catholiques situées à Rome, en Italie et dans l'État de la Cité du Vatican.
La basilique Saint-Pierre est située dans l'État de la Cité du Vatican. Les trois autres basiliques majeures sont également la propriété du Saint-Siège mais elles sont situées en territoire italien et bénéficient de l'extraterritorialité1.
La basilique majeure s'entend relativement aux basiliques mineures, c'est-à-dire les autres basiliques consacrées par le culte catholique.
Les quatre basiliques majeures sont :
- la basilique Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de l’évêque de Rome, c'est-à-dire le pape ;
- la basilique Saint-Pierre, construite sur l'emplacement de la tombe de l'apôtre Pierre, selon la tradition ;
- la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, sur l'emplacement de la tombe de l'apôtre Paul, selon la tradition ;
- la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Histoire
Le concept de basilique majeure est né en l'an 1300, année où le pape Boniface VIII promulgua la bulle d'indiction Antiquorum fida relatio. Il y institua l'Année sainte et précisa les conditions de l'indulgence, parmi lesquelles la visite de deux basiliques de Rome, Saint-Pierre du Vatican et Saint-Paul-hors-les-murs, lieux de sépultures respectives des apôtres saint Pierre et saint Paul.Lors du deuxième jubilé en 1350, Clément VI ajouta une troisième basilique majeure, Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome, qui porte le titre de omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput, qui signifie « mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde ».Enfin, une quatrième fut adjointe lors du troisième jubilé présidé par Boniface IX en 1390 : Sainte-Marie-Majeure, la plus ancienne église consacrée à la Sainte Vierge.
Notons que Saint-Jean-de-Latran, siège du trône papal, est la plus ancienne et la première dans l'ordre protocolaire des basiliques papales, devant Saint-Pierre du Vatican, Saint-Paul-hors-les-murs et Sainte-Marie-Majeure.
Chacune de ces quatre basiliques possède en outre une Porte Sainte qui est solennellement ouverte au début de chaque Année sainte, puis fermée et murée à la fin de celle-ci, ainsi jusqu'à la suivante.
Liste des basiliques majeures
- la Basilique Saint-Jean-de-Latran
- la Basilique Saint-Pierre
- la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs
- la basilique Sainte-Marie-Majeure
Les sept églises
La visite de ces sept églises était obligatoire pour les pèlerins venus à Rome. Cette tradition, oubliée au Moyen Âge, fut réactivée par saint Philippe Néri au xvie siècle. Ce tour comprend, outre les quatre basiliques majeures déjà citées ci-dessus :
Tour des sept églises
Le Tour des sept églises (en italien il giro delle Sette Chiese) est un pèlerinage urbain traditionnel de la ville de Rome. Entrepris de manière informelle au début des années 1540 par saint Philippe Néri et quelques disciples, il prit de l'ampleur lors de l'année jubilaire 1550 et devint une pratique stable et organisée à partir de 1559. À l'origine le pèlerinage durait deux jours (mercredi et jeudi gras) et était spécifiquement conçu comme alternative au carnaval profane.
Saint Ignace de Loyola, un proche ami de Philippe Néri, fit le pèlerinage des sept églises le , avec cinq compagnons cofondateurs de la Compagnie de Jésus. Ce jour-là les six premiers jésuites firent leur profession religieuse définitive dans la chapelle du Saint-Sacrement de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs.
Ce pèlerinage inclut les quatre basiliques majeures de Rome (les seules majeures au monde) ainsi que trois importantes basiliques ayant canoniquement le rang de mineures, lesquelles sont, dans l'ordre de préséance diocésaine :
Les quatre basiliques majeures :
- la basilique Saint-Jean de Latran, cathédrale du diocèse de Rome, siège épiscopal du pape en tant qu'évêque de Rome ;
- la basilique Saint-Pierre, au Vatican, dédiée dès son origine à saint Pierre, construite au dessus de son tombeau ;
- la basilique Saint-Paul-hors-les-murs, sur la voie Ostienne, dédiée dès son origine à saint Paul, construite au dessus de son tombeau ;
- la basilique Sainte-Marie-Majeure, la plus ancienne église dédiée à la Vierge Marie en tant que Mère de Dieu ;
Les trois basiliques mineures :
- la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, qui garde les reliques de la Passion du Christ ;
- la basilique Saint-Laurent hors les murs, abritant les reliques de saint Laurent de Rome, diacre et martyr ;
- la basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs, abritant les reliques de saint Sébastien, soldat et martyr, sur la voie Appienne, au-dessus des catacombes du même nom.
Le nombre 7 a une valeur biblique symbolique forte de plénitude et d'achèvement. Non seulement les sept jours de la création du monde (du livre de la Genèse) mais également les sept miracles de Jésus (Évangile de Saint Jean) et les sept paroles de Jésus en croix. Il peut évoquer également le nombre des collines de Rome, les Sept Merveilles du monde, etc. Il n'y a cependant pas de référence directe aux « sept Églises » du livre de l'Apocalypse.
Le parcours mesure en tout 25 km, car il relie des sanctuaires pour la plupart excentrés par rapport au centre antique (Forum) ou médiéval (Champ de Mars) de la ville. En effet, les basiliques édifiées sur des tombes d'apôtres (Pierre, Paul) ou de martyrs (Sébastien, Laurent) étaient par ce fait situées hors des murs de Rome. Le Latran (Saint-Jean) et le Sessorium (Sainte-Croix) étaient d'anciens domaines impériaux touchant au mur d'Aurélien. Quant à Sainte-Marie-Majeure, sur l’Esquilin, son emplacement fut indiqué par un miracle : une chute de neige en plein mois d’août.
En procession ou isolément, nombre de romées suivront le chemin tracé par saint Philippe Néri. En 1575, le pèlerinage aux sept églises deviendra la norme pour obtenir l’indulgence plénière du jubilé. Son parcours sera dès lors accompli tout au long de l’année et non plus seulement le Jeudi gras comme jusqu'alors, comme pré-carême.
Les exigences diminueront lors des jubilés postérieurs à 1575. En l’an 2000, la bulle de proclamation du jubilé mentionne encore ces mêmes sept églises romaines, aux côtés des sanctuaires de Terre sainte, comme lieux dont la visite permet l’obtention de l’indulgence plénière.
========================================================================
Pèlerinage de Rome
On lit souvent que le pèlerinage de Rome est, avec ceux de Terre sainte (Jérusalem en particulier) et de Compostelle, l'un des trois principaux pèlerinages chrétiens. Rome, siège des successeurs de l'apôtre Pierre, fut et demeure un pèlerinage majeur. Jérusalem, où mourut Jésus, est également une destination éminente, et est en outre une ville sainte pour les trois grandes religions abrahamiques : juive, chrétienne et musulmane.
La Via Francigena
La principale voie de pèlerinage vers Rome, attestée depuis 990 par le parcours de Sigéric, est la via Francigena. Au Moyen Âge, le pèlerinage à Rome a une dimension pénitentielle importante (comme en attestent les archives de pénitencerie) avant de devenir l'objet de jubilés en 13001. Les pèlerins de Rome étaient désignés sous le nom de « Romieux ». Le concile de Chalon(-sur-Saône) de 813 lui confère la même importance que le pèlerinage de Tours. Ces pèlerinages sont concurrencés par celui de Saint-Jacques-de-Compostelle à partir du xe siècle2. En 1492 le pape Alexandre VI déclare officiellement que les trois principaux pèlerinage de la chrétienté sont ceux de Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle .
Un autre parcours conduisant vers Rome et la Terre Sainte, le Leiðarvísir a été documenté vers 1155 par le moine Nikulás de Munkaþverá. Parti d'Islande, il a rejoint Jérusalem en passant par la Norvège, le Danemark, l'Allemagne et la Suisse, où il rejoint l'itinéraire de Sigéric à Vevey3.
Le Jubilé
Le premier jubilé formellement organisé par la papauté est celui décrété en 1300 par le pape Boniface VIII, invitant les Chrétiens à se rendre à Rome pour bénéficier de l'indulgence plénière accordée auparavant aux Croisés. La perte du royaume de Jérusalem rendant difficile le pèlerinage à Jérusalem, celui de Rome se développe rapidement : la ville devient cosmopolite, nécessite des guides pour se repérer, les Mirabilia Urbis Romae4.
Le pèlerinage de Rome se fait ad limina Apostolorum, c'est-à-dire jusqu'au seuil de la tombe des Apôtres Pierre et Paul. Il inclut quatre basiliques majeures qui sont, par ordre de préséance :
- La basilique Saint-Jean de Latran, cathédrale de Rome et du monde,
- La basilique Saint-Pierre, au Vatican, tombeau de saint Pierre,
- La basilique Saint-Paul-hors-les-murs, sur la voie Ostienne, tombeau de saint Paul,
- La basilique Sainte-Marie-Majeure, avec la relique de la Crèche.
À ces quatre basiliques majeures s'ajoutent une multitude de basiliques mineures, ainsi que les catacombes. Le pèlerinage romain inclut aussi souvent la réception de la bénédiction apostolique, par le pape (lors de l'audience publique hebdomadaire, lors de l'angélus dominical, ou dans d'autres circonstances, telles que grandes messes ou audiences privées).
Le Tour des six églises, institué par saint Philippe Néri, comprend les quatre basiliques majeures et trois basiliques mineures importantes :
- La basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, qui garde les reliques de la Passion,
- La basilique Saint-Laurent-hors-les-murs, tombe de saints Étienne et Laurent,
- La basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs, sur la voie Appienne, au-dessus des catacombes.
- (W.fr)
- ============================================================
- Pilgrims visiting the Seven Churches of Rome during the Holy Year of 1575, c. 1575, Engraving, Metropolitan Museum of Art, New York
- Pilgrimage and procession were familiar aspects of urban life in the Middle Ages and the Renaissance. Sites of major relics such as Rome, Assisi, Padua, Chartres, Cologne, Santiago de Compostela, and Canterbury drew pilgrims in a constant stream, their attention focused on the redemptive powers of the saint or saints whose relics they had come to venerate and upon whose intercessions they believed their salvation depended. As the hub of Christianity, Rome had the greatest concentration of shrines and relics in Europe, and its seven (an appropriately symbolic number) major basilicas formed a well-defined pilgrimage route within and immediately outside the walls of the city itself.
- The engraved depiction of the Holy Year of 1575 shows the pilgrims greeted by apparitions of the name saints of the major basilicas. St Peter with his keys is at the bottom of the print, standing outside his own church in the Vatican, as it appeared at that time, before the lengthening of the nave and the addition of the façade we know today; the dome is only partially completed. Pilgrims kneel before him.
- This engraving was published in Speculum Romanae magnificentiae (Mirror of Rome's Magnificence)in Rome in 1575 by Antonio Lafreri (Antoine Lafréry), a French engraver and publisher active in Rome. The Speculum Romanae magnificentiae is a collection of engravings of ancient and Renaissance Rome and important for research in architectural history. In demand by tourists, this work made Lafreri the first major print publisher.
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu