The Indian Queen
The Indian Queen (Z. 630) est un semi-opéra (ou mask) mis en musique par Henry Purcell et représenté une première fois en 1695. Le livret s'inspire de la pièce de John Dryden et Robert Howard, représentée pour la première fois en 1664.Purcell ne put terminer l'œuvre, il mourut fin 1695. Elle fut donc achevée par Daniel Purcell, son frère. Elle est typique des semi-opéras, combinaison de scènes parlées et de pièces chantées.
Le livret confronté à l'Histoire
L'œuvre relate les conflits imaginaires entre Aztèques et Incas (ce qui, du point de vue géographique, n'est pas vraisemblable, les premiers se situant au Mexique et les seconds au Pérou, qui ne voisinent pas). Sur ce fond de guerres caraïbes, le livret développe une intrigue relatant les amours entre la reine des Aztèques et le général des Incas
Acte III, scène 2
Accablée, la Reine n’obtient pas des Dieux la réponse souhaitée. Ismeron invoque alors les esprits de l’air pour tenter de ramener l’harmonie dans son âme troublée. (Acte III, scène 2) Duo contre-ténor/ténor: Ah ! How happy are we / We the spirits of the air
1. https://www.youtube.com/watch?v=zYG5lSRZCP4
2. https://www.youtube.com/watch?v=roUyk9QOhm4&feature=youtu.be&autoplay=1
Aerial spirits
Ah,
how happy are we!
From
human passions free.
Ah,
how happy are we!
Those
wild tenants of the breast,
No,
never can disturb our rest.
Ah, how happy are we!
Yet
we pity tender souls
Whom
the tyrant of love controls,
Ah,
how happy are we,
From human passions free!
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Ah, cât de fericiți suntem!
Liberi de patimile omenesti
Ah, cât de fericiți suntem!
Salbaticele
simtaminte
Ce-si au salas in pieptul lor
Nu, niciodată nu o sa ne tulbure tihna.
Ah, cât de fericiți suntem!
Cu
toate acestea, ne e milă de sufletele duioase
Pe care le tine-n lanturi tiranul iubirii,
Ah, cât de fericiți suntem,
Liberi de patimile omenesti !
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