sâmbătă, 23 ianuarie 2021

Roma / Ieri, oggi, domani

 

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Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique

Le Colisée

Le Colisée est le nom d'un amphithéâtre romain datant de l'antiquité (environ 80 ap. JC), construit sous les règnes des empereurs Vespasien et Titus, puis modifié par Domitien. On l'appelle parfois l'amphithéâtre Flavien, son nom actuel est un dérivé de l'adjectif  « colossal », en référence au Colosse de Rhodes, autre monument majeur de l’Antiquité. Le Colisée est la plus grande construction de l'antiquité romaine, il se trouve actuellement au centre-ville de Rome, ce qui en fait le monument le plus visité de la capitale italienne.

Le Colisée est vraiment impressionnant mais il faut reconnaitre qu'il est en ruines, à l’instar de beaucoup d'autres bâtiments antiques. Parmi les principales destructions, une grande partie de la façade extérieure est tombée, ainsi que l'arène elle-même. Les sous-sols de l'arène existent toujours mais sont à l'air libre, fortement dégradés. Ils abritaient de nombreux couloirs et salles pour accueillir les gladiateurs et les animaux féroces qui pouvaient être conduit au centre de l'arène avec une série d'élévateurs et de rampes d'accès.

Enfin une partie des gradins ont disparu, de même que les mats qui soutenaient la toile de protection solaire (le vélarium, un toit léger qui abritaient les spectateurs).

Le Colisée est le plus grand amphithéâtre romain, en forme d’anneau ovale de 188 mètres de long, 156 mètres de large et 57 mètres de haut. Le Colisée utilise plusieurs matériaux. Le principal est le travertin, une pierre calcaire, le marbre, pour des décorations, le tuf, une roche volcanique, la brique, et la chaux pour les liaisons. On s'est servi aussi de métal, essentiellement de bronze, pour lier les pierres entre elles. Les gradins ont été divisés en cinq niveaux avec une capacité de plus de 50 000 personnes. Ces zones étaient définies en fonction de la classe sociale, plus elles étaient proches de l'arène, plus le rang auquel elles appartenaient était élevé : Tout en bas, les sénateurs, au-dessus, les hommes libres, au 3e secteur, le reste de la population et enfin tout en haut les femmes et la plèbe.

Dans les années 80 après JC, le Colisée fut inauguré après trois années de travail. Pour son ouverture, il a été organisé une fête qui dura 100 jours durant lesquels des dizaines de gladiateurs furent tués et près de 9000 animaux domestiques et sauvages ont péri.

L'amphithéâtre était une salle de spectacles, c'est à dire que la population qui s'y rendait passait sa journée à regarder différents spectacles. Les plus souvent, les romains se divertissaient devant :

  • Des combats de gladiateurs,
  • Des chasses d'animaux sauvages,
  • Des reconstitutions de batailles navales,
  • Des reconstitutions d'espaces champêtres ou forestiers,
  • Des présentations d'œuvres d'art,
  • Des exécutions de condamnés à mort.

Ces types de spectacles étaient présentés dans différents ordres, sans hiérarchie. Cette arène était avant tout vue comme un vaste espace pouvant être utilisé à loisir : Ainsi la plantation d'arbres, temporairement, permettait aux animaux sauvages de se cacher, on pouvait la remplir entièrement d’eau pour des reconstitutions de batailles navales…

La dernière utilisation du Colisée en tant que lieu de spectacle populaire se déroula en 523. Il y avait trois raisons à son déclin :

  • L'Empire perd de sa puissance, l'argent vient à manquer et le peuple conteste l'organisation de grandes fêtes alors que la vie devient de plus en plus difficile.
  • La seconde raison est l'invasion régulière de l'Italie. La ville est pillée à deux reprises durant le Ve siècle, par les Wisigoths et par les Vandales. Les romains pensent plus à leur sécurité qu'aux plaisirs.
  • Enfin les goûts des romains ont changés. Ils ont besoin d'autres distractions que celles de leurs ancêtres, qu'ils devaient juger arriérés.

C'est donc naturellement que les grandioses spectacles du Colisée furent abandonnés.

A partir du IV° siècle, le Colisée subira des dégradations, volontaires (pillages des matériaux, transformations en habitations/places fortes/manufactures/église/entrepôt, guerres, invasions…) ou accidentelles (tremblements de terre, ensevelissement…) avant de commencer à être protégé et considéré pour son intérêt historique et archéologique à partir du XV° s.

Le Colisée Romain est aujourd'hui le symbole de Rome dans le monde et est considéré comme l'une des Sept Merveilles du Monde, devenant un trésor historique et archéologique qui nous rappelle la grandeur de l'Empire Romain. Selon une estimation du Ministère de la Culture, l'Amphithéâtre Flavien reçoit 6 millions de visiteurs par an et est le monument le plus visité d'Italie.

Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée
Vues actuelles du Colisée

Vues actuelles du Colisée

Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée
Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée
Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée
Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée
Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée

Reconstitutions numériques ou en maquettes du colisée

Le Forum Romain

Le Forum Romain était le centre névralgique de la vie publique et religieuse de la Rome Antique. On s'y rassemblait pour traiter de la vie publique, culturelle et économique.

Le Forum est, avec le Colisée, la preuve de la grandeur de l’Empire Romain.

À la fin de l’Empire, le Forum Romain est tombé dans l’oubli et a été enseveli petit à petit. Même si l’on connaissait déjà l’existence et la localisation du Forum au XVIe siècle, ce n’est qu’au XXe siècle que des fouilles ont été lancées.

Petite anecdote : la zone où se trouvait le forum était à l’origine marécageuse. Au VIe siècle av. J.-C., le lieu a été asséché grâce à la construction de la Cloaca maxima, l’un des premiers systèmes d’égout au monde.

Le Forum Romain est un véritable sanctuaire de la Rome Antique, où autrefois étaient érigés les basiliques, les temples, la Curie du Sénat, la Tribune des Orateurs ou la Maison des Vestales. Dans la vallée du Forum Romain se trouve le Mont Palatin, où se trouvent les ruines de la résidence impériale dont la construction a été commencée par Auguste et complétée par ses successeurs.

Le forum était continuellement encombré d'avocats, plaideurs, prêtres et marchands. Depuis la tribune en pierre des Rostres, les hommes politiques pouvaient s'adresser au peuple. Surchargé dès le 1er siècle av. JC, Jules César fit construire un autre forum. D'autres suivront sous l'empire romain à l'instar des forums d’Auguste et de Trajan ...

Outre le grand nombre de temples édifiés au sein du forum (Saturne, Vénus, Romulus, Vesta, etc.), il convient de s’attarder sur les différents points d’intérêt suivants :

  • Via Sacra : Il s’agissait de la rue principale de la Rome Antique, elle reliait la Place du Capitole avec le Colisée.
  • Arc de Titus : Cet arc de triomphe a été construit après la mort de l’empereur Titus, pour célébrer la victoire de Rome sur Jérusalem.
  • Arc de Septime Sévère : Arc érigé en l’an 203 ap. JC pour commémorer le troisième anniversaire de Septime Sévère en tant qu’empereur.
  • Temple d'Antonin et Faustine : Construit au IIe siècle, le temple d’Antonin et Faustine est connu pour être le temple le mieux conservé du Forum romain.
  • Basilique de Maxence et Constantin : Bien qu’elle soit en grande partie démolie, sa taille laisse à penser que la basilique a été l’un des édifices les plus importants du Forum romain.
  • La Curie : Le Sénat se réunissait pour prendre des décisions administratives et relatives au gouvernement de Rome.
  • Colonne de Phocas : Érigée en 608 ap. JC en hommage à l’empereur de Byzance, cette colonne de plus de 13 mètres de haut est l’une des rares colonnes qui soient restées debout depuis leur construction.
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique

Le Circus Maximus

Les cirques romains représentaient les installations ludiques les plus importantes des villes romaines avec les théâtres et les amphithéâtres.

Le Circus Maximus de Rome (Circo Massimo), situé entre les monts Aventin et Palatin, était une immense enceinte qui pouvait accueillir jusqu’à 300 000 spectateurs.  La piste de sable allongée, mesuraient 600 mètres de long et 225 mètres de large, ce qui faisait du Circus Maximus le plus grand cirque de Rome, devant le Cirque Flaminius et le Cirque de Maxence.

Diverses compétitions se déroulaient au Circus Maximus, telles que les courses de chars, durant lesquelles les participants tentaient de réaliser sept tours de pistes. Les coureurs, qui montaient sur des petits chars tirés par des chevaux, jouaient bien plus que le prestige ou les grands prix des courses, puisque beaucoup d’entre eux étaient des esclaves luttant pour gagner leur liberté.

Durant les jeux publics, on pouvait également assister à des spectacles équestres, le plus connu étant  «Ludus Troianus », un simulacre de batailles joué par les jeunes aristocrates romains, ou bien des courses à pied qui duraient plusieurs heures. Toutes les compétitions suscitaient d’importants paris.

Vue actuelle du Circus Maximus

Vue actuelle du Circus Maximus

Reconstitutions numériques du Circus Maximus
Reconstitutions numériques du Circus Maximus

Reconstitutions numériques du Circus Maximus

La Colonne de Trajan

La Colonne de Trajan est haute de 29,78 m. Elle est constituée de 17 grands blocs de marbre : dans le soubassement (de 10m), une porte d'entrée reliée à la Basilique permet d’accéder à l'escalier en escargot, qui est éclairé par d’étroites fentes et menait au sommet de la colonne.

La colonne est à l’origine la tombe de l'empereur : dans une chambrette du soubassement a en effet été conservée l'urne d'or avec les cendres de Trajan.

Sur l’extérieur de la colonne, se déroule une spirale (23 tours pour 200 m de longueur), c'est une narration en bas-reliefs des deux guerres conduites au début du II° ap. JC par Trajan contre les Daces.
Entre les deux guerres, il y a une figure de la Victoire écrite sur un bouclier. Le relief fut exécuté lorsque la colonne avait déjà été élevée, pour tenir compte du point de vue de l'observateur : en effet la largeur des bandes augmente au fur et à mesure que l'on va vers le haut, de sorte que du bas elles apparaissent toutes de même largeur.

Vue globale et détails de la colonne de Trajan.
Vue globale et détails de la colonne de Trajan.
Vue globale et détails de la colonne de Trajan.

Vue globale et détails de la colonne de Trajan.

Le château Saint-Ange (Castel Sant'Angelo), 139 ap JC.

Le château Saint-Ange (Castel Sant’Angelo) était à l'origine le mausolée d'Hadrien. Au IIIe siècle, il fut transformé en forteresse, puis en prison au Moyen Âge. Les fresques et les grotesques de l'intérieur sont magnifiques et la vue sur Rome et le Vatican depuis le château Saint-Ange vraiment splendide. On y accède par un pont piéton orné de dix statues d'ange du Bernin.

Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique
Histoire de l'Art 03 : La Rome Antique

Roma / ultimul refugiu

 

Fontaine de Trevi

Fontaine de Trevi

Abandon du Gothique et retour à l'Antique et au Roman.

En Italie, puis dans toute l'Europe, le style de la Renaissance, en s’inspirant de l'Antiquité, a remplacé le style gothique qui avait dominé les derniers siècles du Moyen-Age.

Le gothique avait créé un style esthétique à partir des techniques de construction. Voûte d'ogives, arc brisé, arc-boutant, vitraux et un développement du volume en hauteur en étaient les caractéristiques.

La Renaissance revint à une démarche inverse : le style avant la technique et des principes esthétiques supérieurs : la symétrie, les proportions et le système des ordres.

Brunelleschi et les premiers florentins étudièrent les monuments de l'art roman et les monuments antiques : le Panthéon, le Colisée, les vestiges du forum, les arcs, les thermes, les basiliques...

 

Des nouveaux principes

En revenant au style de l'Antiquité, la Renaissance se soumettait à un certain nombre de règles qui devaient présider à toute création architecturale.

Un plan régulier : tracés rigoureux, façades rectilignes, raccords à angle droit (les angles obtus ou aigus furent proscrits).

La symétrie : similitude entre les deux moitiés d'un bâtiment par rapport à son axe.

Les proportions (rapport entre les dimensions) fut un des soucis prédominants de la Renaissance : toutes les dimensions d'un bâtiment devaient être harmonieuses. 

 

Un nouveau langage

La Renaissance en architecture s'exprime par des formes nouvelles tirées de l'art antique (colonne, coupole, dôme, voûte, ornements).

Les ordres, définis par les Grecs, à la fois système de proportion et langage décoratif, sont le fondement de l’architecture de la Renaissance : le dorique (rez-de-chaussée), le ionique (1er étage) et le corinthien (2nd étage) ; les Romains leur avaient ajouté deux variantes : le toscan (variante du dorique) et le composite (mélange d'ionique et de corinthien). En 1514, Bramante donna au palais du Vatican le premier exemple d'une superposition correcte des trois ordres fondamentaux.

 

Les nouveaux types de construction

Les programmes de construction de la Renaissance ne différaient guère de ceux du Moyen-Age : il s'agissait avant tout de construire des églises et des palais. L'Italie en ajouta deux : la maison de campagne ou villa, et la place publique.

 

Un nouveau métier

Depuis l'Antiquité et jusqu'au Moyen-Age, on ne voyait dans le constructeur qu'un maître maçon ou un charpentier - ce qu'il était de par sa formation.

En lui demandant des projets plus élaborés et une culture savante, la Renaissance lui rendit son nom grec d'architecte et le considéra comme un artiste. l'architecture n'était plus seulement un corps de connaissances pratiques, elle devenait une science, elle requérait la maîtrise de disciplines multiples : dessin, perspective, géométrie, mathématiques...

Un art savant suppose une culture et des écrits pour la transmettre. L'Antiquité n'avait laissé qu'un seul traité d'architecture, celui de Vitruve traduit en italien pour la première fois en 1521.

Les architectes de la Renaissance multiplièrent les traités, et l'imprimerie en assura la diffusion.

 

Vue de la Piazza Navona au XVI°s

Vue de la Piazza Navona au XVI°s

Les ordres architecturaux

Les ordres architecturaux

Basilique Sant'Agostino, 1483

Basilique Sant'Agostino, 1483

Fontaine de Neptune et Piazza Navona, XVI° et vue de l'ancien stade de Domitien (1er s)
Fontaine de Neptune et Piazza Navona, XVI° et vue de l'ancien stade de Domitien (1er s)
Fontaine de Neptune et Piazza Navona, XVI° et vue de l'ancien stade de Domitien (1er s)

Fontaine de Neptune et Piazza Navona, XVI° et vue de l'ancien stade de Domitien (1er s)

Basilique Saint Pierre de Rome, XVI°s

Basilique Saint Pierre de Rome, XVI°s

Palais Farnese, 1545

Palais Farnese, 1545

Fontaine de Trévi, vers 1762
Fontaine de Trévi, vers 1762
Fontaine de Trévi, vers 1762

Fontaine de Trévi, vers 1762


https://leblogdemonsieurgeney.over-blog.com/2020/01/la-rome-de-la-renaissance.html

miercuri, 20 ianuarie 2021

couleurs roumaines / o ie din zona Lutetia

Celebra casă de parfumuri Fragonard lansează colecția de primăvară ”Couleurs roumaines” 

Celebra casă de parfumuri Fragonard lansează colecția de primăvară ”Couleurs roumaines” inspirată din artizanatul româneasc

”Celebra casă de modă și parfumuri Fragonard ne-a invitat pentru avanpremiera colecției de primăvară – vară, care se numește pur și simplu «Couleurs roumaines». Si, intr-adevar, când intri în magazinul de lângă Madeleine, te copleșesc culorile din universul artizanal romănesc. Covoare, perne, haine, obiecte artizanale – totul e făcut ca să scoată în evidenta tradițiile românești și pe artiștii români. La loc de cinste sunt delicatele obiecte în ceramică alb-albastră de Saschiz, iar numele meșteșugarilor, poveștile lor și harta României sunt trecute cu multă atenție. Agnes Costa, proprietara mărcii Fragonard, mi-a mărturisit că proiectul a fost posibil si grație doamnei Andreea Diana Tănăsescu de la asociația La blouse roumaine, care a facut legătura cu comunitățile de artizani și meștesugari. Mulțumiri din partea noastră, vom fi foarte fericiți să vedem motivele și culorile din Romănia în această vară, pe străzile Parisului”, a scris ambasadorul României pe Facebook.

(La Paris, arta populara romaneasca pare iesita din mana "mesterului" Matisse. n.m.)

Casa Fragonard a fost fondată în 1926 pe Coasta de Azur și poartă numele unui pictor fracez. Compania are magazine deschise în toate marile orașe europene și a rămas o afacere de familie. (Foto: Luca Niculescu / Facebook)

https://www.fragonard.com/fr/media/files/decouvrez_le_magazine2020.pdf




Henri Matisse, La Blouse roumaine (1940).
Centre Pompidou - Musée national d'art moderne - Centre de création industrielle

En 1981, Yves Saint Laurent rend hommage à la blouse roumaine en revisitant ce vêtement pour l'une de ses collections. Deux ans plus tard, Eric Rohmer fait apparaître le tableau sur l'affiche de son film Pauline à la plage. Aujourd'hui, la célèbre silhouette prête ses formes à des vases réalisés en édition limitée pour Maison Matisse par Alessandro Mendini à l'occasion du 150ème anniversaire de la naissance du peintre.