Il existe a Rome un ensemble exceptionnel de tableaux peints par le célèbre peintre le Caravage. Ces tableaux se trouvent dans des églises, des musées ou des palais. Dans ce premier article je vous fait découvrir les tableaux du Caravage dans les églises de Rome.
Eglise Saint-Louis-des-Francais ( San Luigi dei Francesi )
Ce sont trois toiles représentant l’histoire de Saint Mathieu et elles furent réalisées pour la chapelle du Cardinal Mathieu Cointrel. Elles constituent la première commande public pour le jeune Caravage. La Vocation et le Martyre de Saint Mathieu furent les deux premières toiles a être réalisées, elles seront accrochées dans la chapelle en décembre 1600. Dans un deuxième temps Caravage reçoit la commande de l’abbé Giacomo Cresenzi pour réaliser la toile au-dessus de l’autel et représentera Saint Mathieu et l’Ange (1602) .Une première version de ce tableau fut exécutée en 1599 mal jugée par la critique, elle fut acquise par le marquis Vincenzo Giustiniani, l’œuvre rentre au musée de Berlin en 1815 et fut détruite en 1945 lors des bombardements.
Le Martyre de Saint Mathieu
Eglise de Saint Augustin (Chiesa San Augustino)
Le tableau est encore aujourd’hui conservé dans la chapelle léguée sur la volonté de Erneste Cavalleti décédé en Juillet 1602 et ordonna d’acquérir un tableau dédié à la Vierge de Loreto, ce tableau doit se trouver au dessus de l’autel. Même si la date d’exécution du tableau n’est pas connu, on sait que le premier projet fut refusé le 2 Mars 1606 date à laquelle le tableau fut donné a Scipione Borghese par les Augustins . (le tableau est toujours visible dans la galerie Borghese).
Le Caravage réalisera donc une autre composition en rapport avec règles de la commission et sur celle ci on pourra reconnaitre quelques détails qui permettront d’identifier l’édifice comme maison di Loretto Sur le seuil de la maison se révèle la vierge avec Jésus, laquelle est accueillie par deux pèlerins agenouillés surpris de cette apparition surnaturel de la vierge et qui est même temps est totalement remplie d’ humanité et de grâce.
La condition d’humilité des deux pèlerins est mise en évidence en particulier avec la saleté des pieds. La génuflexion devant la marche devait évoquer la pratique religieuse des pèlerins qui rendaient à Loreto. Ce tableau marque de manière éloquente la période la période classique du Caravage.
Basilique Sainte Marie du Peuple (Basilica Santa Maria del Popolo)
En Juillet 1600 Monseigneur Tiberio Cesari trésorier de la chambre Apostolique va acquérir auprès des Péres Augustins la chapelle à gauche de l’autel dans la Basilique Santa Maria del Popolo.
En 1600 seront commandés à Caravage deux tableaux, la conversion de Saint Paul et la crucifixion de Saint Pierre. Les deux premiers tableaux furent exécutés sur bois de cyprès et furent changés immédiatement . Le premier tableau la conversion de Saint Paul se trouve actuellement à Rome dans la collection privée Odeschali. Les deux tableaux sont changés par deux toiles de même sujet et seront placée dans la chapelle en Mai 1605 à la fin des travaux.
Diverses raisons semblent exister sur le changement de ces deux toiles la première pourrait être due aux paroles de Baglione qui aurait dit que les tableaux « ne plairont pas aux maitres « , ou bien des raisons d’ordre technique ou encore l’hypothèse d’un nouveau contrat.
La conversion de Saint Paul
Caravage choisi de représenter l’épisode de la chute de Saint Paul au moment ou le juif Saulo tombe sur la route de Damas et est illuminé de la lumière divine . Le protagoniste est a terre étourdi pendant que l’homme qui derrière donnant a boire au cheval domine la scène. L’attention du peintre s’est posée sur les couleurs, la lumière et la composition, le tableau étant destiné a se trouver sur le mur latéral gauche de la chapelle, la Chute de Saul a été conçue pour être observée de coté offrant une illusion d’optique de l’espace pendant que le tableau est illuminé d’une source lumineuse invisible mettant en évidence la grâce divine qui descend sur les pêcheurs.
Crucifixion de Saint Pierre
Ou trouver ces églises dans Rome ?
San Luigi dei Francesi se trouve exactement entre la Piazza Navona et le Panthéon.
San Agostino se trouve a a peine trois minutes a pied de l’église précédente elle est place San Agostino
Basilica Santa Maria del Popolo est sur la place del Popolo .
Je mets en garde le lecteur sur les horaires des églises a Rome: elles ferment pratiquement toutes entre 12h et 15h avec des horaires variables de l’une a l’autre.
À Rome, tous les musées renferment des chefs-d’oeuvre, dont de nombreux tableaux célèbres signés par des artistes renommés. En voici une sélection.
La collection d'art de la Galleria Borghese est l'une des plus riches du monde.
1/ Parmi les tableaux du Caravage à la Galleria Borghese
Quand le génie du Caravage s’impose…
Si vous aimez les tableaux de ce génie artistique, filez à la Galerie Borghese. En effet, ce musée détient le plus grand nombre de tableaux du Caravage, à Rome. Ainsi, le musée expose pas moins de six toiles de l’artiste tourmenté. Le choix est cornélien pour en sélectionner une ! Toutefois, je vous recommande le « Garçon avec un panier de fruits » réalisé par le Caravage vers 1593. Nul autre ne peignait les fruits comme Michelangelo Merisi da Caravaggio, de son vrai nom. Dans ce tableau, ils sont parfaits, voluptueux. Ils rehaussent la sensualité du garçon qui les porte. Un chef d’œuvre à admirer parmi ses autres tableaux dans la Sala VIII du Museo, au rez-de-chaussée. En raison des files d’attente interminables à l’entrée, je vous recommande d’acheter votre billet coupe-file. Faites-le bien à l’avance, directement sur la page dédiée à la Galleria Borghese de notre site.
2/ Parmi les tableaux de Raphaël aux Musées du Vatican
Le dernier tableau peint par le grand Raphaël.
Elle n’est pas dans les Chambres de Raphaël, « La Transfiguration », mais en Sala VIII, à la Pinacothèque du Vatican. Parmi tous ses tableaux, c’est le dernier peint par Raphaël, de 1518 à 1520. L’œuvre lui avait été commandée par le cardinal Giulio de Médicis. À la fois sombre et lumineux, le tableau est une sorte de descriptif initiatique de la transfiguration. En haut de la toile, le Christ apparaît entre les prophètes Moïse et Élie. On peut considérer qu’il est le testament spirituel de Raffaello Sanzio, de son vrai nom. Les Musées du Vatican comptant parmi les musées les plus visités au monde, je vous recommande d’acheter votre billet coupe-file dès que possible pour éviter de perdre du temps dans la file d’attente. Vous pouvez le faire directement sur la page dédiée aux Musées du Vatican de notre site.
3/ Parmi les chefs-d’oeuvre aux musées du Capitole
L’enlèvement des Sabine est sublime.
Ne soyez pas surpris que les Musei Capitolini, surtout connus pour leurs collections de sculptures antiques parmi les plus riches d’Italie, recèlent aussi de superbes tableaux. La Pinacothèque abrite le fameux « Ratto delle Sabine » ou « L’enlèvement des Sabines », peint vers 1628 par Pierre de Cortone, Pietro Berrettini de son vrai nom. Une toile majeure, immense aussi avec ses 280,5 x 426 centimètres, représentant la capture des jeunes filles sabines par Romulus et ses compagnons. La détresse des héroïnes est aussi palpable que la détermination des Romains. Pour les voir, restez dans le Palais des Conservateurs où se situe l’entrée des musées. Puis, montez au 2ème étage où vous attendent des toiles de grands maîtres.
4/ Parmi les Leonard de Vinci aux musées du Vatican
Un tableau inachevé du grand maître garde ses secrets.
Le « Saint Jérôme » de Leonard de Vinci est une huile sur bois exposée à la Pinacothèque du Vatican, en Sala IX. Un tableau énigmatique, resté à l’état d’ébauche. Provenance et destination de cette commande sont un mystère. L’histoire de ce tableau, peint vers 1480, est mouvementée, jusqu’à son rachat par le Pape Pie IX, en 1856, pour le Vatican. Son « Saint Jérôme » représente le pénitent dans le désert, entouré de rochers et d’un lion auquel il aurait retiré une épine de la patte. Son visage émacié et son regard dans le vague reflètent le long jeûne auquel il est astreint. Les musées du Vatican étant parmi les plus visités au monde, je vous recommande d’acheter votre billet coupe-file pour éviter de perdre du temps dans la file d’attente. Vous pouvez le faire directement sur la page dédiée aux Musées du Vatican de notre site.
Pietro Cavallini, Raphaël et les maniéristes romains
Nous commencerons par le Jugement dernier de Pietro
Cavallini dans le chœur des religieuses de l'église de Sainte Cécile au Transtevere,
joyau unique du grand maître romain de la pré-renaissance. De là, nous
gagnerons le petit palais d'Agostino Chigi, la Farnesina, et les fresques des
grands maîtres de la pleine Renaissance: Raphaël, Sebastiano del Piombo,
Peruzzi et Sodoma. La promenade se terminera sur l'autre rive du Tibre à
l'oratoire du Gonfalone, la plus belle réalisation du maniérisme romain.
L’Antiquité a fasciné les esprits à toutes les époques. La Renaissance a voulu la faire revivre et cette passion a donné naissance à l’esprit archéologique. Les Forums impériaux, le Forum républicain, le Colle Oppio ont été l’objet de discussions sans fin entre les intellectuels qui essayaient de recomposer la topographie de ces lieux. Les vues anciennes de la vallée du Forum où tout était encoreà comprendre représentent une partie de l’histoire de la redécouverte de l’Antiquité qui a marqué les siècles suivants. L’histoire des fouilles et de la fascination pour le passé a fait naître des mythes qui nous appartiennent encore aujourd’hui. Nous allons tenter d’en retracer l’origine.
A travers les dessins et les textes, nous allons nous plonger dans l’atmosphère de la Rome du XVème et du XVIème siècle,à l’époque où les ruines étaient en partie enfouies dans le sol et que l’on a vu sortir de terre des statues oubliéescomme le Laocoon. Quand, montés dans de simples paniers, les artistes se sont laissés suspendre dans le videpour mieux observer les reliefs de la Colonne trajane.
Dans ces endroits de découvertes sensationnelles se sont formésles artistes de la Renaissance et les pionniers de l’archéologie. Nous verrons au cours de notre promenadela Colonne Trajane, les Forums Impériaux, le Colisée, le Colle Oppio, le Forum romain et la place du Capitole tels que les ont vusles dessins et les textes de la Renaissance.
Le vulgaire a coutume de dire que Michel-Ange manque d’idéal ; c’est lui qui a inventé l’idéal. (Stendhal, Promenades dans Rome)
Sur la colline Vaticane se trouve la Cité État créée par le Concordat signé en 1929: le centre de l'Église Catholique. Résidence des Papes de la Renaissance et de notre époque, le Palais Apostolique domine la Place Saint Pierre. La coupole de Saint Pierre domine la ville entière.
Les collections des Musées du Vatican vont de l'Antiquité égyptienne et étrusque aux oeuvres contemporaines. Nombreuses sont les galeries consacrées à l'art romain: la Galerie des Bustes, le Braccio Nuovo, la Galerie des Candélabres et surtout le Belvédère.
La Pinacothèque est un écrin qui contient les oeuvres d'artistes tels que Giotto, Fra Angelico, Raphaël, Léonard de Vinci et Caravage.
Les Galeries des Tapisseries et celle des Cartes Géographiques, portent à l'appartement des Papes Jules II et Léon X : les Chambres de Raphaël, oeuvre splendide du grand artiste d'Urbino. La Chambre de la Signature, récemment réétudiée, est la plus célèbre.
Vient enfin la Chapelle Sixtine : le joyau de la Renaissance. La première phase de la décoration fut confiéepar Sixte IV aux artistes les plus importants du XVème siècle:Pérugin, Botticelli, Ghirlandaio, Signorelli. Jules II confia 25 ans plus tard à Michel-Ange la décoration de la voûte. Plus tard encore, pour Clément VII et Paul III, le grand artiste réalisa le Jugement dernier sur la paroi de l'autel.
La signification théologique et symbolique des fresques de la Chapelle Sixtine est une source inépuisable d'émerveillement et de réflexion.
La visite des Musées du Vatican est un parcours dans le génie de Michel-Ange et de Raphaël, mais aussi dans les hauts lieux du christianisme et de l'histoire de l'Église passée et présente.
Visite guidée: durée 4h. La Galerie des Bustes, le Belvédère, les Galeries des Candélabres, des Tapisseries et des Cartes Géographiques, les Chambres de Raphaël, la Chapelle Sixtine. Possibilité de sortie vers la Basilique Saint Pierre avec un bref commentaire d'introduction.
Le coeur du Champ de Mars : le Panthéon la Place Navone
Le Panthéon a ce grand avantage : deux instants suffisent pour être pénétré de sa beauté.
On s’arrête devant le portique ; on fait quelques pas, on voit l’église, et tout est fini. (Stendhal, Promenades dans Rome)
Le Champ de Mars était dans l'Antiquité le quartier des bâtiments publics: temples, tombeaux, thermes, lieux de spectacle s'y pressaient dans le méandre du Tibre qui souvent inondait ses splendides monuments.
Les Romains vinrent y habiter à partir du Moyen Age, abandonnant les collines, car s'y trouvait le seul aqueduc antique encore fonctionnel après que le Goth Vitige ait détruit tous les autres en 537 . Le quartier devint le seul habité de Rome jusqu'à la Renaissance et resta le plus animé, ce qui encore vrai de nos jours. S'y mêlent les colonnes et les temples avec les églises et les palais. Au détour des ruelles, l'on débouche sur les places et les fontaines en dessous desquelles affleurent les pans de murs antiques.
Cette promenade passe sans cesse d'une époque à l'autre, de place en fontaine, de temple en église, en parcourant les ruelles animées du centre de la ville actuelle, qui abrite aussi le centre de l'administration de l'État. Elle permet de voir les palais, les places et les églises parmi les plus célèbres de Rome, les œuvres du Bernin, du Caravage, de Borromini, de Filippino Lippi, de Michel-Ange et de bien d'autres: le cœur de Rome et de son histoire millénaire.
Visite guidée:durée 3 h. Piazza Colonna (colonne Antonine et Palazzo Chigi), Piazza Montecitorio, Piazza di Pietra (Temple d'Hadrien), Saint Ignace (perspectives d'Andrea Pozzo), Sainte Marie sopra Minerva (Filippino Lippi, Michel-Ange), le Panthéon, Saint Louis des Français (Caravage), Palazzo Madama, Sant'Ivo alla Sapienza, Saint Augustin (Caravage, Raphaël), Piazza Navona (Sainte Agnès et la Fontaine des Quatre Fleuves), le Palais de la Chancellerie, Campo dei Fiori, le Palais Farnèse.
La Basilique de Sainte Marie Majeure et les églises de l'Esquilin
Assis en silence sur quelque banc de bois à dossier, la tête renversée et appuyée sur ce dossier,
notre âme semble se dégager de tous les liens terrestres, comme pour voir le beau face à face. (Stendhal, Promenades dans Rome)
L'Esquilin, au centre de Rome, était la colline la plus habitée de la ville dans l'Antiquité.
Au milieu de ce quartier fut construite, au Ve s., la première grande église dédiée à la Vierge Marie, la Basilique de Sainte Marie Majeure, pour célébrer le dogme de la Vierge Mère proclamé peu avant au concile d'Éphèse. Embellie au cours des siècles par de nouvelles mosaïques et de nouvelles chapelles richement décorées, la basilique primitive est restée intacte jusqu'à nos jours, avec ses splendides mosaïques paléochrétiennes. C'est la seule des quatre Basiliques Apostoliques qui n'aie pas dû être reconstruite et c'est peut-être la plus suggestive.
Existait déjà à proximité, la petite basilique dédiée à Sainte Pudentienne. De l'église d'origine il reste la mosaïque du début du Ve s. décorant l'abside, la plus ancienne mosaïque chrétienne de Rome.
A proximité fut construite au IXe s. la Basilique dédiée à Sainte Praxède, sœur de Pudentienne. Les mosaïques qui décorent l'abside et la chapelle de Saint Zénon, en font un des plus purs joyaux de l'art carolingien à Rome.
Non loin, sur leColle Oppio, se trouve la Basilique de Saint Pierre aux Liens. Construite au Ve s. pour conserver les chaînes de saint Pierre, elle abrite le chef-d'œuvre de Michel-Ange: le Moïse, destiné à la tombe du pape Jules II.
Cette visite permet de parcourir les différentes époques de l'art chrétien en une promenade à travers quatre églises qui sont situées à courte distance l'une de l'autre mais dont la décoration est extrêmement différente.
Visite guidée:durée 3h. Sainte Marie Majeure, Sainte Pudentienne, Sainte Praxède,Saint Pierre aux Liens.
Promenades dans Rome
La Peinture à Rome du Moyen - Age
au Maniérisme
La peinture est omniprésente à Rome: dans les couvents, les églises et les Palais, autant que dans les Musées.
La possibilité d'admirer les fresques et les tableaux les plus célèbres dans le contexte
pour lequel les artistes les ont réalisés ne peut que susciter une émotion particulière et unique.
Les parcours proposés nous permettront de découvrir les merveilles de la peinture romaine
à travers les différentes phases du Moyen-Age, de la Renaissance et du Baroque,
dans les églises, les couvents et les palais.
Promenade 1: le Moyen Age, la première Renaissance et le maniérisme tardif
Dans la basilique de Saint Clément, nous verrons les rares peintures magnifiquement conservées du IX et XIème s. et les fresques de Masaccio, seul témoignage à Rome de la première Renaissance.Non loin, l'oratoire de Saint Sylvestre de l'église des Quatre Couronnés nous offrira un exemple surprenant de la peinture médiévale du milieu du XIIIème s. Tandis que les histoires des martyrs du Pomarancio dans l'église de Santo Stefano Rotondo nous montreront l'interprétation théâtrale du maniérisme tardif.
Promenade 2: Pietro Cavallini , Raphaël et les maniéristes romains
Nous commencerons par le Jugement dernier de Pietro Cavallini dans le chœur des religieuses de l'église de Sainte Cécile au Transtevere, joyau unique du grand maître romain de la pré-renaissance. De là, nous gagnerons le petit palais d'Agostino Chigi, la Farnesina, et les fresques des grands maîtres de la pleine Renaissance: Raphaël, Sebastiano del Piombo, Peruzzi et Sodoma. La promenade se terminera sur l'autre rive du Tibre à l'oratoire du Gonfalone, la plus belle réalisation du maniérisme romain.
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