Église de l'Arena de Padoue
Type | |
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Culte | Catholique |
Diocèse | Diocèse de Padoue (en) |
Dédicataire | |
Style | Gothique |
Créateur | Giotto di Bondone (Fresques de l'église d'Arena) (années 1300) |
Construction | |
Commanditaire | |
L'église de l'Arena ou chapelle des Scrovegni de Padoue est une modeste chapelle gothique construite sur le terrain del’ancienne arène romaine — l’Arena, amphithéâtre elliptique pour spectacles de gladiateurs, vestige de la Patavium romaine — construite au xive siècle, dans le quartier de l’Arena, à Padoue, en Italie.
De nos jours, le quartier verdoyant de l'Arena possède un parc public au milieu duquel est plantée une petite chapelle médiévale. D'aspect extérieur dépouillé, elle renferme le cycle de fresques de Giotto. Ce chef-d’œuvre de la peinture aux couleurs intenses — le fameux bleu de Giotto — a été commandé au début du xive siècle par un riche mécène, Enrico Scrovegni, banquier et homme d'affaires padouan, fils d'un célèbre usurier de Padoue, que Dante avait précipité en Enfer, au chant 17 de la première partie de la Divine Comédie.
Histoire
La première pierre de la chapelle a été posée l'année du premier Jubilé (1300). Pour décorer la chapelle qu'il faisait construire, à côté de son palais, Enrico Scrovegni fit appel aux plus grands artistes de l'époque : Jean de Pise reçut commande de trois statues de marbre et Giotto celle de la décoration picturale des murs.
La décoration de la chapelle des Scrovegni par Giotto est une des réalisations les plus magistrales de l’histoire de l’art occidental. Ce cycle de peintures murales, réalisées au début du xive siècle, chef-d'œuvre de la peinture du Trecento italien et européen, présente une unité cohérente, une gamme de couleurs vives et des figures dotées d'expressivité. Il est considéré comme le cycle de fresques le plus complet réalisé par le maître toscan dans sa période de maturité.
Giotto — qui a déjà peint les fresques de l'église supérieure de la basilique Saint-François d'Assise, dans la dernière décennie du siècle qui vient de s'achever — revient de Rome, où il est allé travailler à la demande du cardinal Jacopo Gaetani dei Stefaneschi, neveu du pape Boniface VIII. De 1303 à 1306, il est à Padoue, où il peint les cinquante-trois fresques de la chapelle Scrovegni, ou chapelle Santa Maria dell'Arena, qui sont considérées comme son chef-d'œuvre et l'un des tournants de l'histoire de la peinture européenne. Il avait probablement autour de quarante ans quand il a commencé la décoration de la chapelle, où il peint des fresques relatant la vie du Christ.
La tradition[réf. nécessaire] dit que Dante — exilé de Florence en 1302 — se trouvait à Padoue en même temps que Giotto y effectuait ce travail et attribue à son influence le choix d'une partie des compositions dont Giotto décora la chapelle de Santa Maria dell’Arena. Dans l'Enfer de Dante se retrouvaient certains des contemporains que le poète jugeait indignes du salut mais qu'il ne nommait pas expressément, se contentant de les désigner symboliquement par leurs armoiries. Il avait ainsi précipité en Enfer, au chant dix-septième de la première partie de la Divine Comédie, Rinaldo Scrovegni, usurier célèbre de Padoue, en évoquant les armoiries de la famille figurées par « une grosse truie d'azur ».
Son fils Enrico — un riche marchand créé patricien de Venise — fit ériger en 1300-1305[réf. nécessaire] à Padoue une chapelle consacrée à la Vierge sous le titre de la Annunziata, dont il avait confié la décoration à Giotto. Peut-être celui-ci en fut-il également l'architecte[réf. nécessaire] avant d'en être le décorateur ; en l'absence de tout document, cette conjecture ne peut s'appuyer que sur l'harmonie parfaite de la forme de l'édifice avec sa décoration intérieure.
Les études conduites par Giuliano Pisani ont profondément changé la vision du chef-d'œuvre de Giotto, en montrant comment la conception répond à un rigoureux programme théologique de matrice augustinienne, en introduisant aussi la figure du programmeur théologique, que Giuliano Pisani a identifié avec un frère de l'ordre augustin, Alberto da Padova (1269-1328), qui fut « Magister » de Théologie et Philosophie à la Sorbonne pendant les dernières dix années de sa vie. De nombreux lieux communs et de nombreux aspects qui étaient restés dans l'ombre ont été éclaircis. De nouvelles images ont été découvertes sous le trône du Christ Juge, et cela a permis de rejeter une lecture aussi traditionnelle que dépourvue d'un fondement scientifique.[réf. nécessaire]
La ville de Padoue a acquis la chapelle en 1881 pour éviter la perte des fresques, qui étaient, à cette époque, gravement endommagées. Pour assurer la protection des fresques de Giotto, les autorités italiennes ont pris des précautions draconiennes1.
Une restauration importante des fresques a été entreprise en 2001 pour effectuer des interventions jugées urgentes sur des zones présentant de graves risques de détérioration et pour atténuer le manque d'homogénéité chromatique résultant des précédentes restaurations effectuées à la fin du xixe siècle et dans les années 1960.
Les fresques de l'Église de l'Arena
La chapelle Scrovegni est une chapelle à nef unique entièrement tapissée de peintures dont les couleurs sont en remarquable état de conservation. Les dimensions modestes de l’espace permettent aux spectateurs d’avoir un contact assez intime avec les peintures. Giotto a rempli un programme complexe couvrant le Nouveau Testament et deux sources apocryphes. Les scènes se déroulent sur les deux parois latérales, presque symétriques (Giotto a dû procéder à un léger décalage pour s'ajuster avec les fenêtres) de la chapelle et sont découpées en tableaux par des cadres en trompe-l’œil. Cette composition suit une logique chronologique, de la vie d’Anne et de Joachim, les parents de la Vierge Marie à celle du Christ, dans le sens horizontal et de haut en bas, dans une séquence narrative.
C'est une simple nef à voûte cintrée, terminée par un grand arc ouvrant sur l'abside. La paroi de droite est percée de six fenêtres, et une triple baie ogivale s'ouvre sur le mur de façade ; toute une large surface s'offre librement aux inventions de la fresque.
Les scènes sur les murs sont ainsi arrangées en quatre rangées et sont entourées par une structure qui semble former la partie de l'architecture de la chapelle. Les scènes sont séparées verticalement par de larges bandes de marbre qui sont richement décorées. Giotto, se conformant aux antiques usages, divisa les murs de la nef en larges quadrilatères étagés sur trois rangs, où il peignit les histoires de la Vierge et du Christ. Il enveloppa ses compositions de bordures à feuillages variés, d'où se détachent symétriquement des médaillons avec des bustes de personnages évangéliques.
L'église étant plus petite qu'à Assise, Giotto a dû diviser la surface en panneaux plus petits. Les personnages de la fresque sont peints presque en grandeur nature ce qui donne une grande unité à la fresque et une grande proximité avec les personnages. Comparés aux fresques d'Assise, la couleur et les volumes sont devenus plus doux. Les gestes des figures maintiennent un équilibre entre la « gravitas » de l'Antiquité et le côté gracieux de l'art gothique. Giotto a divisé les murs en tableaux rectangulaires, séparant ces derniers par des faux cadres. On retrouve dans cette structure tout un langage de formes et de matières. Faux marbres polychromes, entrelacs gothiques, dallages, têtes de prophètes dans des fenêtres polylobées, l’illusion visuelle est complète. Pas un seul centimètre carré n’est laissé en réserve.
Au-dessous, sur un soubassement feint, coupé de pilastres, Giotto a dessiné une bande en imitation de marbre dans laquelle s’insèrent quatorze figures allégoriques — sept de chaque côté — de Vertus et de Vices, peintes en camaïeu. Au sommet de l'arc triomphal — qui ouvre sur le chœur — trône le Sauveur adoré par les anges ; sur la paroi d'entrée se déploie le Jugement dernier. La voûte à fond d'azur semé d'étoiles d'or est divisée en deux champs, d'où ressortent dix médaillons circulaires représentant, d'un côté la demi-figure du Christ bénissant, de l'autre celle de la Vierge tenant son fils, parmi des bustes de prophètes. La série des scènes évangéliques commence à droite de l'arc triomphal, se continue sur la paroi qui fait face, recommence et se continue de même par deux fois, pour se terminer à gauche du chœur.
L'influence de Dante serait décelable dans la vaste composition du Jugement dernier et mieux encore dans les figures allégoriques en camaïeu, qui simulent à la base des fresques évangéliques deux rangées de bas-reliefs. Ces quatorze figures de Vertus et de Vices qui se font face, les Vertus à droite et les Vices à gauche, comptent parmi les créations les plus parfaites du génie de Giotto. On pourrait leur chercher quelques modèles, soit parmi les miniatures antiques (illustrations de la Psychomachia de Prudence), soit parmi les sculptures du Moyen Âge (statues et bas-reliefs de Nicolas et de Jean de Pise) ; mais il y a un abîme entre l'œuvre du maître et celles de ses devanciers. La simplicité, la dignité de ces figures aux draperies flottantes révèlent en leur auteur non seulement un esprit subtil, habitué aux spéculations morales et philosophiques, mais un œil de peintre et de sculpteur, instruit par la contemplation des chefs-d'œuvre de l'art antique.
Les inscriptions latines
Aujourd'hui presque entièrement détruites, elles éclairaient le symbolisme de ces figures, dont voici l'énumération :
- L'Espérance et, sur la paroi opposée, 2° Le Désespoir ;
- La Charité et 4° L'Envie ;
- La Foi et 6° L'Infidélité ;
- La Justice et 8° L'Injustice ;
- La Tempérance et 10° La Colère ;
- La Force et 12° L'Inconstance ;
- La Prudence et 14° La Folie.
Les fresques
Elles se répartissent en plusieurs groupes :
- Scènes de la Vie de Joachim ;
- Scènes de la Vie de la Vierge ;
- Scènes de la Vie de Christ ;
- Les Sept Vertus ;
- Les Sept Vices.
Nombreux sont les historiens qui s’accordent à trouver en Giotto l’inventeur de la peinture italienne. Sa peinture se distingue de ce qu’on appelle la « maniera graeca », c’est-à-dire le style byzantin, dans lequel les figures flottent dans un univers céleste où baigne une lumière dorée irréelle. Les personnages de Giotto s'inscrivent dans la réalité.
On peut s'en convaincre en observant les personnages de second plan, comme la fileuse de L'Annonciation à sainte Anne, ou le buveur de vin dans les Noces de Cana.
Le peintre a cherché à camper ses scènes dans un environnement terrestre qui puisse, tant que possible, être crédible, même si la représentation des architectures semble trop petite par rapport aux personnages. Dans ces scènes, l'architecture joue un rôle de décor théâtral, comme la maison d’Anne, dans l’Annonciation citée plus haut, dont la paroi a été retirée pour en rendre l’intérieur visible.
Une des scènes les plus expressives est sans doute le Baiser de Judas, dans laquelle Giotto s’est passé de décor architectural. Une foule de personnages, qui semblent se prolonger dans le ciel par des lances, s’agite autour du Christ et de Judas. Les deux hommes, de profil, s’affrontent dans un face à face. Le Christ, grave mais serein, a le corps enveloppé par la tunique de son interlocuteur. Giotto ne fait pas que narrer une histoire, il transmet des émotions.
Giotto acheva de peindre les fresques de la chapelle Scrovegni dans les premiers mois de l'année 1306.
Galerie
https://it.wikipedia.org/wiki/Cappella_degli_Scrovegni
Cappella degli Scrovegni
La cappella degli Scrovegni è un sito museale che si trova nel centro storico di Padova e ospita un celeberrimo ciclo di affreschi di Giotto dei primi anni del XIV secolo, considerato uno dei capolavori dell'arte occidentale. La navata è lunga 20,88 m, larga 8,41 m, alta 12,65 m; la zona absidale è formata da una prima parte a pianta quadrata, profonda 4,49 m e larga 4,31 m, e da una successiva, a forma poligonale a cinque lati, profonda 2,57 m e coperta da cinque unghiature nervate[1]. Dal 2006 la Cappella degli Scrovegni è candidata a diventare il secondo sito di Padova del Patrimonio dell'UNESCO (il primo è l'orto botanico del XVI secolo).
Storia
Costruzione e decorazione della cappella
Intitolata a Santa Maria della Carità, la cappella fu fatta costruire da Enrico degli Scrovegni, figlio di un ricchissimo usuraio padovano (Reginaldo o Rinaldo della famiglia Scrovegni), che agli inizi del Trecento aveva acquistato da un nobile decaduto, Manfredo Dalesmanini, l'area dell'antica arena romana di Padova. Qui provvide a edificare un sontuoso palazzo, di cui la cappella era oratorio privato e futuro mausoleo familiare. Chiamò ad affrescare la cappella il fiorentino Giotto, il quale, dopo aver lavorato con i francescani di Assisi e di Rimini, era a Padova chiamato dai frati minori conventuali ad affrescare la sala del Capitolo, la cappella delle benedizioni e forse altri spazi nella Basilica di Sant'Antonio[3]. Infondata la notizia secondo cui Enrico Scrovegni fece costruire questo edificio sacro in espiazione del peccato commesso dal padre, che Dante Alighieri, qualche anno dopo la conclusione del ciclo giottesco, pone all'Inferno tra gli usurai (vv. 64-66).
Menzioni antiche trecentesche (Riccobaldo Ferrarese, Francesco da Barberino, 1312-1313) certificano la presenza di Giotto al cantiere. La datazione degli affreschi è deducibile con buona approssimazione da una serie di notizie: l'acquisto del terreno avvenne nel febbraio dell'anno 1300, il vescovo di Padova Ottobono dei Razzi autorizzò la costruzione prima del 1302 (data del suo trasferimento al Patriarcato di Aquileia); la prima consacrazione si ebbe nella ricorrenza della Festa dell'Annunciazione, il 25 marzo 1303; il primo marzo 1304 papa Benedetto XI concesse l'indulgenza a chi avesse visitato la cappella e un anno dopo, sempre nella ricorrenza del 25 marzo (1305), la cappella veniva consacrata. Nell'arco di tempo tra il 25 marzo 1303 e il 25 marzo 1305 si colloca dunque il lavoro di Giotto. Per inciso, nel Giudizio Universale della Cappella, un raggio di luce ogni 25 marzo passa tra la mano di Enrico e quella della Madonna.
Giotto dipinse l'intera superficie interna dell'oratorio con un progetto iconografico e decorativo unitario, ispirato da un teologo agostiniano di raffinata competenza, recentemente identificato da Giuliano Pisani in Alberto da Padova[4]. Tra le fonti utilizzate vi sono molti testi agostiniani, i Vangeli apocrifi dello pseudo-Matteo e di Nicodemo, la Legenda Aurea di Jacopo da Varazze e, per qualche dettaglio iconografico, le Meditazioni sulla vita di Gesù dello pseudo-Bonaventura, oltre a testi della tradizione medievale cristiana, tra cui Il Fisiologo.
Quando lavora alla decorazione della Cappella il grande maestro dispone di una squadra di una quarantina di collaboratori e si sono calcolate 625 "giornate" di lavoro, dove per giornata non si intende l'arco delle 24 ore, ma la porzione di affresco che si riesce a dipingere prima che l'intonaco si secchi (cioè non sia più “fresco”).
Rifacimento dell'abside
Nel gennaio del 1305, quando i lavori alla cappella stavano per concludersi, gli Eremitani, che vivevano in un convento li vicino, protestarono con veemenza perché la costruzione della cappella, andando oltre gli accordi presi, si stava trasformando da oratorio in una vera e propria chiesa con tanto di campanile, creando dunque concorrenza alle attività degli Eremitani. Si ignora come la vicenda si sia conclusa, ma è probabile che in seguito a queste rimostranze la Cappella degli Scrovegni abbia subito l'abbattimento della monumentale parte absidale con ampio transetto (documentata nel "modellino" dipinto da Giotto nell'affresco in controfacciata), dove lo Scrovegni aveva progettato di inserire il proprio mausoleo sepolcrale: la datazione più tarda degli affreschi dell'abside (post 1320) confermerebbe questa ipotesi[5].
La zona absidale, che tradizionalmente è la più significativa di un edificio sacro e che ospita anche la tomba di Enrico e della sua seconda moglie, Iacopina d'Este, presenta un restringimento inconsueto e trasmette un senso di incompletezza, quasi di disordine. Anche nel riquadro inferiore destro dell'arco trionfale, sopra il piccolo altare dedicato a Caterina d'Alessandria, la perfetta simmetria giottesca è alterata da una decorazione a fresco - con due tondi con busti di sante e una lunetta che rappresenta Cristo in gloria e due episodi della passione, la preghiera nell'orto del Getsemani e la flagellazione -, che crea un effetto di squilibrio. La mano è la stessa che affresca gran parte della zona absidale, un pittore ignoto, il Maestro del coro Scrovegni, che opererebbe nel terzo decennio del Trecento, una ventina d'anni dopo la conclusione del lavoro di Giotto. Il punto focale del suo intervento sono sei grandi scene sulle pareti laterali del presbiterio, dedicate all'ultima fase della vita terrena della Madonna, coerentemente con il programma affrescato da Giotto.
Periodo moderno
La cappella era originariamente collegata attraverso un ingresso laterale al palazzo Scrovegni, abbattuto nel 1827 per ricavarne materiali preziosi e far spazio a due condomini. Il Palazzo era stato fatto erigere seguendo il tracciato ellittico dei resti dell'antica arena romana. La cappella fu ufficialmente acquisita dalla municipalità di Padova con atto notarile nel 1881, un anno dopo il mandato del Consiglio Comunale nella seduta del 10 maggio 1880. Subito dopo l'acquisto i condomini furono abbattuti e la cappella fu oggetto di restauri, non sempre felici. Nel giugno del 2001, dopo vent'anni di indagini e studi preliminari, l'Istituto Centrale per il Restauro del Ministero per i Beni e le Attività Culturali e il Comune di Padova avviarono il restauro degli affreschi di Giotto, sotto la guida di Giuseppe Basile. Un anno prima erano stati completati gli interventi sulle superfici esterne dell'edificio e si era inaugurato l'adiacente Corpo Tecnologico Attrezzato (CTA), dove i visitatori, in gruppi di massimo venticinque per volta, sono chiamati a sostare una quindicina di minuti per sottoporsi a un processo di deumidificazione e depurazione dalle polveri. Nel marzo del 2002 la Cappella fu riconsegnata al mondo in tutto il suo ritrovato splendore. Restano aperti alcuni problemi, come l'allagamento della cripta sottostante la navata per la presenza di una falda acquifera, o i cordoli in cemento introdotti agli inizi degli anni sessanta del XX secolo in sostituzione degli originali lignei (con evidenti ripercussioni sulla diversa elasticità dell'edificio).
Descrizione
Le storie di Gioacchino ed Anna, Maria e Cristo
L'aula si presenta interamente affrescata su tutte e quattro le pareti. Giotto stese gli affreschi su tutta la superficie, organizzati in quattro fasce dove sono composti i pannelli con le storie vere e proprie dei personaggi principali divisi da cornici geometriche. La forma asimmetrica della cappella, con sei finestre solo su un lato, determinò il modulo della decorazione: una volta scelto di inserire due riquadri negli spazi tra le finestre, si calcolò poi l'ampiezza delle fasce ornamentali per inserirne altrettanti di eguale misura sull'altra parete[6]. Il ciclo pittorico, incentrato sul tema della salvezza, ha inizio dalla lunetta in alto sull'Arco Trionfale, quando Dio decide la riconciliazione con l'umanità affidando all'arcangelo Gabriele il compito di cancellare la colpa di Adamo con il sacrificio di suo figlio fatto uomo. Prosegue con le Storie di Gioacchino ed Anna (primo registro, parete sud), le Storie di Maria (primo registro, parete nord), ripassa sull'Arco Trionfale con le scene dell'Annunciazione e della Visitazione, cui seguono le Storie di Cristo (secondo registro, pareti sud e nord), che continuano, dopo un passaggio sull'Arco Trionfale (Tradimento di Giuda), sul terzo registro, pareti sud e nord. L'ultimo riquadro della Storia Sacra è la Pentecoste. Subito sotto si apre il quarto registro con i monocromi dei vizi (parete nord) e i monocromi delle virtù (parete sud). La parete ovest (o controfacciata) reca il grandioso Giudizio Universale. Questo il dettaglio delle varie scene:
La Passione, Morte e Resurrezione secondo Giotto
La contemplazione dei misteri del Triduo Pasquale e della Pasqua del Signore attraverso gli affreschi di Giotto nella Cappella degli Scrovegni a Padova. Un esempio unico dell'arte cristiana, la cui missione è diaconia, ministero, servizio. La Bellezza rivela la Verità del Vangelo
Paolo Ondarza - Città del Vaticano
Una narrazione semplice, che cela significati profondi. Un racconto concretamente umano, dal quale emerge con forza lirica l’elemento trascendente al cui cospetto non resta che inginocchiarsi. Il Vangelo del Triduo Pasquale è raccontato così, in modo unico negli affreschi della Cappella degli Scrovegni a Padova, la “Divina Commedia” di Giotto. Quelle che vanno dall’Ultima Cena alla Resurrezione, culminando nella gloria dell’Ascensione e della Pentecoste, costituiscono il più basso dei tre registri orizzontali - formato ciascuno da 12 scene - nei quali si articola il ciclo pittorico istoriato fra il 1303 e il 1305 dal grande Maestro toscano su commissione del banchiere padovano Enrico Scrovegni. Colpiscono le “terzine”, ovvero le corrispondenze simboliche con le scene dei due ordini superiori dedicate rispettivamente alle storie di Gioacchino, Anna e della Vergine Maria e quelle dell’infanzia e vita pubblica di Gesù.
La Passione, Morte e Resurrezione secondo Giotto
La contemplazione dei misteri del Triduo Pasquale e della Pasqua del Signore attraverso gli affreschi di Giotto nella Cappella degli Scrovegni a Padova. Un esempio unico dell'arte cristiana, la cui missione è diaconia, ministero, servizio. La Bellezza rivela la Verità del Vangelo
Paolo Ondarza - Città del Vaticano
Una narrazione semplice, che cela significati profondi. Un racconto concretamente umano, dal quale emerge con forza lirica l’elemento trascendente al cui cospetto non resta che inginocchiarsi. Il Vangelo del Triduo Pasquale è raccontato così, in modo unico negli affreschi della Cappella degli Scrovegni a Padova, la “Divina Commedia” di Giotto. Quelle che vanno dall’Ultima Cena alla Resurrezione, culminando nella gloria dell’Ascensione e della Pentecoste, costituiscono il più basso dei tre registri orizzontali - formato ciascuno da 12 scene - nei quali si articola il ciclo pittorico istoriato fra il 1303 e il 1305 dal grande Maestro toscano su commissione del banchiere padovano Enrico Scrovegni. Colpiscono le “terzine”, ovvero le corrispondenze simboliche con le scene dei due ordini superiori dedicate rispettivamente alle storie di Gioacchino, Anna e della Vergine Maria e quelle dell’infanzia e vita pubblica di Gesù.
http://www.michelacarmignani.it/sergio_ferraris/web/scrovegni/ita/capire/capiremappa.htm
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