Manastirea Camarzani - Povestea lui Mos Craciun ***
https://www.youtube.com/watch?v=6z3ee16gkTw&list=PL5oh0oQ81DHTJz7grtlqJWsya02-5hPNi&index=9
Gregorian Chants in Latin | Sung by Monks of the Abbey of St Ottilien, Germany
Adoration des Mages
L’adoration des mages, qui se fête chez nous une quinzaine de jours après le solstice d’hiver, est en quelque sorte l’apothéose du conte de Noël. Les Finlandais pensent d’ailleurs que le Père Noël est un quatrième roi mage, qui, venu du nord, n’a pas pu suivre l’étoile et n’est jamais parvenu à Bethléem ; c’est pourquoi depuis, il distribue à tous les enfants des cadeaux pour compenser l’offrande que l’enfant-dieu n’a pas pu recevoir de sa part. L’histoire des rois mages vient au départ de l’évangile de Matthieu, qui indique que des mages d’orient, ayant suivi une étoile, vinrent adorer à Bethléem le roi des Juifs nouveau-né, et lui offrirent or, myrrhe, et encens, sans autre précision. Mais la tradition chrétienne, par rapprochement avec certaines prophéties de l’ancien testament, leur adjoignit vite le titre de roi. En occident, le nombre des rois mages, après avoir beaucoup varié, fut fixé à trois (depuis Origène). Assez vite aussi, on associa des symboles aux rois mages : censés d’abord venir d’Inde, d’Arabie, et de Perse, ils finirent au XVe siècle par représenter les trois continents connus au moyen âge (Asie, Afrique, Europe, associés aux trois races descendant de Noé - Sem, Cham et Japhet). On leur avait fait aussi symboliser, à partir du XIIe siècle, les trois âges de la vie. Dans les peintures de la Renaissance, on eut donc généralement un Melchior de type européen avec une barbe blanche, qui apporte de l’or, un Gaspard, de type plus ou moins oriental, en pleine force de l’âge, qui tient une cassolette d’encens, et un Balthazar, basané ou carrément noir, représenté comme un jeune homme, et qui offre au nouveau-né la myrrhe (alors qu’au moyen âge, l’éphèbe et homme de couleur était plutôt Gaspard – dont la peau était rouge). Dans les offrandes des mages, s’exprime un symbolisme multiple : l’or est associé au pouvoir terrestre et donc à la royauté (sur le tableau présenté ici, Melchior a déposé son sceptre et sa couronne d’or près de Jésus) ; l’encens est lié au rituel religieux, et donc à la sacralité, à la divinité de l’enfant ; enfin la myrrhe, utilisée depuis des temps immémoriaux pour l’embaumement des corps, est associée à la mort, et donc ici à la passion et à la résurrection du Christ. La scène de l’adoration des mages étant une des plus représentées dans la peinture occidentale jusqu’au XVIIe siècle, c’est à travers ces oeuvres que s’est fixé la forme imaginaire définitive du mythe, ainsi que ses variations. Depuis Giotto, mais surtout à partir de la fin du XVe siècle, les peintres ont en effet varié de façon très mesurée, en fonction des préoccupations de leur époque et de leur commanditaire, les différents paramètres de la scène. Dans de nombreuses représentations du quattrocento, marqué par le gothique international, un long ruban des cavaliers qui viennent déposer leurs offrandes aux pieds du nouveau-né, se déroule jusqu’au fond du tableau. Ces oeuvres condensent en une seule image la scène de l’offrande et le voyage des rois mages : ainsi ce tableau de Gentile da Fabriano conservé au musée des Offices, et qui nous plonge dans la féerie du conte.
Le premier peintre à avoir représenté un Balthazar de type africain semble être le Gandois Hugo van der Goes, dans son retable dit de Monforte, daté de 1468-70,
suivi quelques années après par Hans Memling, puis au début du XVIe siècle par Bosch, Dürer, David, Altdorfer, etc.; les Italiens reprirent un peu plus tardivement cette figure du roi mage noir : c’est sans doute à Venise, et Padoue influencées par la peinture flamande, qu’on vit apparaître à la fin du XVe siècle, les premiers Balthazar africains (par exemple dans l’Adoration des mages de Mantegna, du Paul Getty museum de Los Angeles, ou celle de Bernardo Parentino qui date de 1475, ou enfin celle de Titien, conservée à la pinacothèque Ambrosiana, à Milan). Il faut cependant remarquer que la présence d’un personnage noir dans la suite des rois mages est apparue dans des œuvres bien antérieures, par exemple « La rencontre des trois rois mages », Très riches heures du Duc de Berry, des Frères Limbourg, en 1416, et L’Adoration des mages de Lorenzo Monaco, 1422, musée des Offices.
Chaque peintre intervient aussi dans le choix des costumes, des positions et attitudes d’allégeance des trois rois mages, des serviteurs et animaux de leur équipage ; le maintien et les gestes de la vierge et de l’enfant, la position, généralement en retrait, de Joseph, varient également d’une peinture à l’autre. Le bœuf et l’âne peuvent ou non être représentés ; le décor de l’étable est plus ou moins rustique, et l’ambiance du paysage lointain plus ou moins réaliste. Sur la toile que je présente en exergue, due à un peintre de l’école vénitienne du début du XVIIe siècle (probablement entourage de Paolo Farinati), la scénographie est classique (la composition reprend beaucoup d’éléments de l’Adoration des mages de Farinati conservée au Rijksmuseum d’Amsterdam)
: Au centre le vieux Melchior agenouillé baise le pied de l’enfant qui le béni de la main droite dont les doigts sont placés de manière à former les quatre lettres grecques ICXC : l'index est droit pour le I, le majeur es courbé pour le C, l'annulaire se croise avec le pouce pour le X, et l'auriculaire est courbé pour le C (tradition de représentation d’origine byzantine). Gaspard et Balthazar portent des turbans par-dessus leur couronne, indiquant leur origine orientale, tandis que leurs serviteurs sont coiffés de bizarres chapeaux à plume. En haut à gauche, on aperçoit un cheval et un chameau qui rappellent la provenance lointaine des acolytes. Aux trois rois mages tournés vers la droite, dans le tableau anonyme, répondent les trois personnages de la Sainte Famille, tournés vers la gauche. Curieusement les auréoles de Jésus et de Marie, formant un léger halo, diffèrent de celle de Joseph qui se limite à un mince anneau à peine perceptible. C’est que Joseph n’est évidemment pas la vedette de l’histoire et malgré son nimbe, doit rester dans l’ombre. PUBLIÉ PAR GILLES CHAMBON À 7/10/2010.
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THE BIRTH OF JESUS IN ART: 20 GORGEOUS PAINTINGS OF THE NATIVITY, MAGI, AND SHEPHERDS
For a moment in time, Heaven appeared under the Earth and the sky stood in bright witness. A simple stable where angels rubbed shoulders with Magi and jostled with shepherds became the Cave of Wonders, filled with light, peace and silence.
In celebration of this celestial cavern, we bring you a selection of twenty paintings by the masters for your enjoyment and meditation.
1. The Adoration of the Kings from the Monforte Altarpiece (c. 1470) is an oil on oak panel painting of the Adoration of the Magi by the Flemish painter Hugo van der Goes, now in the Gemäldegalerie, Berlin, Germany. Van der Goes was a Flemish painter and one of the most important of the Early Netherlandish painters.
2. The Adoration of the Shepherds also by Hugo van der Goes (titlul deasupra imaginii)
3. Adoration of the Kings, by Abraham Bloemaert, a Dutch painter and printmaker in etching and engraving. He was one of the “Haarlem Mannerists” from about 1585.
4. Adoration of the Kings by Giuseppe Chiari (1564-1727), an Italian painter of the late-Baroque period, active mostly in Rome.
5. Adoration of the Kings by Gerard de Laresse (1641-1711), a Dutch Golden Age painter and art theorist.
6. Adoration of the Kings by Master of Perea
7. Adoration of the Kings by Joseph Adam Ritter von Mölk (1718-1794 ), an Austrian frescoes and panel painter.
8. Adoration of the Magi by Peter Paul Rubens (1577-1640), a Flemish Baroque painter and proponent of an extravagant Baroque style that emphasized movement and color.
9. Adoration of the Magi by Peter Paul Rubens
10. Adoration of the Magi by Jean Jouvenet (1644-1717), a French painter specializing in religious subjects.
11. Adoration of the Shepherds by Christian Wilhelm Ernst Dietrich (1712 – April 23, 1774), a German painter and art administrator.
12. Adoration of the Shepherds Bernardo Cavallino (1616–1656), an Italian painter of the Baroque period, working in Naples.
13. Adoration of the Shepherds by Jacob van Oost (1603–1671), a Flemish Baroque painter of history paintings and portraits.
14. The Nativity by Jean Charles Frontier (1701-1763), a French painter famous for his religious and mythological paintings.
15. Adoration of the Shepherds by Philippe de Champaigne (1602–1674), a Brabançon-born French Baroque era painter, a major exponent of the French school.
16. Adoration of the Shepherds by François Boucher (1703-1770), a French painter in the Rococo style, perhaps the most celebrated painter and decorative artist of the 18th century.
17. Adoration of the Shepherds by Jean Baptiste Marie Pierre (1714-1789), a French painter, draughtsman and administrator.
18. Adoration of the Shepherds by Bartolome Esteban Murillo (1617-1682), a Spanish baroque painter, best known for his religious works, as well as realistic depictions of the everyday life of his times.
19. Adoration of the Shepherds by Friar Juan Bautista Maíno (1569 – 1 April 1649), a Spanish painter of the Baroque period.
20. The Nativity by Gerbrand van den Eeckhout (1621-1674), a Dutch Golden Age painter and a favorite student of Rembrandt. He was also an etcher, an amateur poet, a collector and an adviser on art.
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