Faire un
voyage à Rome et au Saint-Siège : les raisons de voir les musées du Vatican !
Pourquoi
Faut-Il Absolument Visiter le Musée du Vatican ?
Chapitres
Les musées du
Vatican : pour la richesse de ses collections !
Les musées du
Vatican : pour voir le Palais Apostolique !
Les musées du
Vatican : pour l'histoire de l'art !
Les musées du
Vatican : pour voir l'escalier de Bramante !
Les musées du Vatican : pour ses sites archéologiques !
"Le latin étant la langue officielle du Vatican, il est recommandé aux touristes qui souhaitent s'y rendre de connaître au moins quelques phrases usuelles dans cette langue, afin par exemple de pouvoir demander leur chemin ou commander une pizza." Marc Escayrol (né en 1957)
Lors d'un séjour à Rome, une visite du Vatican s'impose naturellement au programme comme le musée du Louvre et la tour Eiffel déterminent l'itinéraire d'un voyage à Paris.
La Cité du Vatican, plus petit État souverain du monde, c'est 0,44 km², 799 habitants, plus de 3 000 travailleurs étrangers et 5 à 6 millions de touristes.
Outre les monuments et les vestiges de l'Empire Romain - Basilique Saint-Pierre, Place Saint-Pierre, audiences papales, etc. -, on vient surtout au Vatican pour visiter les Musées.
Voici notre liste des raisons de visiter les musées du Vatican !
Les musées
du Vatican : pour la richesse de ses collections !
Pourquoi
aller voir les salles d'un tel musée ?
Visiter les
musées du Vatican : plus de 2 000 ans d'histoire dans des dizaines de salles !
Les musées du Vatican sont réputés pour abriter une collection d'une richesse inestimable. C'est l'une des plus importantes collections d'art du monde !
En effet, le Vatican est la représentation temporelle du Saint-Siège et des institutions de l'Église catholique romaine.
Si l'État du Vatican ne fut créé que le 11 février 1929, par suite des accords du Latran - signés entre Mussolini et le cardinal Gasparri -, le Vatican est le siège de la papauté depuis la fin de l'Empire Romain, sous le règne de l'empereur Constantin.
Au fil des siècles, les papes successifs ont pris soin de collecter les œuvres d'art, peintures, fresques, sculptures et objets d'art rassemblés de l'Antiquité à nos jours.
C'est surtout à partir de l'époque des États Pontificaux (752-1870), soit depuis près de 1 300 ans, que les souverains pontificaux y accumulent les reliques d'art sacré et profane du monde entier.
La taille des galeries a donc logiquement dû être continuellement étendue au gré des siècles.
De nos jours, les musées du Vatican exposent les chefs-d'oeuvre des civilisations antiques et contemporaines à travers 7 kilomètres de salles et couloirs.
Tous les arts et toutes les époques de l'histoire y sont représentés.
Le Musée du Vatican permet d'explorer au total, douze musées et leur richesse en fait l'un des musées les plus visités du monde (au 4ème rang mondial), avec jusqu'à 6 millions de touristes par an.
Alors pourquoi visiter les musées du Vatican ?
Première raison : pour l'incroyable richesse des collections.
Le complexe muséal réunit au total :
La
Pinacothèque,
La Collection
d'art religieux moderne,
Le musée
Pio-Clementino,
Le musée
ethnologique missionnaire,
Le musée
grégorien égyptien,
Le musée
grégorien étrusque,
Le musée
grégorien profane,
Le musée
chrétien,
Le musée de
la bibliothèque apostolique vaticane,
Le musée des
carrosses,
Le musée
Chiaramonti,
Le musée
philatélique et numismatique.
Outre ces musées, on trouve, réunies au sein des Palais du Vatican, trois chapelles :
La chapelle
Sixtine,
La chapelle
Paolina,
La chapelle
Nicoline.
Et ce n'est pas tout : le Vatican est également, comme ailleurs dans le centre de Rome, un musée archéologique où observer les vestiges Étrusques et Romains !
Les musées
du Vatican : pour voir le Palais Apostolique !
Le Palais Apostolique est la résidence officielle des papes depuis leur retour d'exil à Avignon en 1377. Autrement dénommé palais Sixte-V, ce palais construit en 1589 héberge les appartements du souverain pontife ainsi que les chapelles privées du pape.
Comment
réviser les matières artistiques en voyageant ?
Une bonne
raison de visiter la Cité-Etat du Saint-Siège : pour la beauté des fresques de
la Renaissance !
L'édifice se compose de 1 400 pièces, réparties sur 55 000 m², ce qui en fait le plus grand palais du monde qui soit entièrement habité.
Au sein de ce palais, se trouvent deux chapelles des Musées du Vatican - la Chapelle Sixtine et la Chapelle Nicoline -, les chambres de Raphaël et les appartements Borgia.
La Chapelle
Sixtine
Monument historique emblématique du Vatican, la chapelle Sixtine tire son nom du pape Sixte IV della Rovere (1414-1484), qui fit restaurer l'ancienne chapelle Capella Magna.
Construite à partir de 1475, elle fut inaugurée le 15 août 1483 et plusieurs fois modifiée.
Elle est mondialement célèbre pour ses fresques représentant la vie du Christ et celle de Moïse.
On la connaît surtout pour son plafond, une fresque monumentale peinte par Michel-Ange à partir de 1508.
La voûte représente 9 scènes du livre de la Genèse, scindées en trois groupes : l'origine de l'univers, de l'homme et du mal.
La chapelle Sixtine est également visitée pour la fresque murale du Jugement Dernier, peinte à nouveau par Michel-Ange.
C'est le lieux où les cardinaux, réunis en conclave, élisent les nouveaux papes.
Outre le chef-d'oeuvre de Michel-Ange, on trouve également les fresques signées entre 1481 et 1482 par Pietro Perugino, Sandro Botticelli, Domenico Ghirlandaio, Cosimo Rosselli, Biagio di Antonio, Bartolomeo della Gatta, Luca Signorelli, et Pier Matteo d’Amelia.
La Chapelle
Nicoline
Moins connue,
mais tout aussi joliment ornée, la chapelle Nicoline est celle du pape Nicolas
V (1397-1455).
Les peintures et fresques furent réalisées par le peinte Fra Angelico entre 1447 et 1451 : elles représentent les vies des diacres saint Étienne et saint Laurent, dans l'intention de réunir les villes martyres des deux saints, respectivement Jérusalem et Rome
Les chambres
de Raphaël
Au nombre de quatre, les chambres de Raphaël sont une suite de salles de réception dans les appartements des papes. Les fresques ont été réalisées par le peintre lui-même et figurent parmi les chefs-d'oeuvre majeurs de la Renaissance italienne.
Commandées par le pape Jules II en 1508, les fresques sont situées au deuxième étage du palais apostolique, au sud de la Cour du Belvédère.
Les musées
du Vatican : pour l'histoire de l'art !
Les musées du Vatican exposent des objets d'art de l'Antiquité à nos jours.
C'est donc un excellent moyen de réviser son histoire de l'art !
Pourquoi
visiter le musée du Vatican ?
De nombreuses
statues grecques et romaines, vieilles de deux millénaires sont à voir. Ici, le
Groupe du Laocoon.
Le musée grégorien égyptien, par exemple, expose des oeuvres datant de la période prédynastique égyptienne (du Néolithique aux pharaons) à la période romaine, à travers six salles.
Le musée grégorien étrusque, lui, expose les objets excavés des fouilles archéologiques, remontant aux villes antiques de l'Étrurie, à travers 22 salles. Les œuvres et les objets remontent des IXè au Ier siècles avant J-C.
Comment ne pas évoquer le célèbre groupe du Laocoon, exposé au musée Pio-Clementino ?
Plus grand complexe des musées du Vatican, il comprend 12 salles et abrite d'importantes collections des époques de la Grèce antique et de la Rome antique.
On y trouve notamment l'Apollon du Belvédère, le Laocoon et l'Antinoüs du Belvédère.
Pour continuer ce cours d'histoire de l'art, on poursuivra par le musée ethnologique.
Il compte plus de 80 000 pièces, objets et œuvres d'art, allant de la Préhistoire du monde entier aux dons faits à l'époque actuelle au pape.
On y trouve donc des objets asiatiques, africains, précolombiens, islamiques, australiens, américains et de toutes les époques de l'histoire.
La Collection d'art religieux moderne, elle, se situe à l'époque moderne : elle expose 800 œuvres signées par 250 artistes internationaux, dont les plus connus sont, par exemple Rodin, van Gogh, Gauguin, Kandinsky, Chagall, Otto Dix, Dali, Picasso.
Autre incontournable des galeries d'art vaticanes : la Pinacothèque.
Elle expose des toiles datant chronologiquement des XIè aux XIXè siècles, principalement religieuses. On y trouve les œuvres de Giotto, Pérugin, Léonard de Vinci, Raphaël, Titien, Véronèse, Poussin et Le Caravage !
Les musées du
Vatican : pour voir l'escalier de Bramante !
Comment aller visiter le Vatican sans passer par l'escalier de Bramante ?
Quels sont
les incontournables du Saint-Siège ?
Visiter la
Cité vaticane de façon insolite : en prenant l'escalier de Bramante !
Voici une belle raison, si vous êtes détenteur de la carte Omnia Vatican - pour un billet coupe file -, de faire la visite des musées du Vatican !
Attribué à tort à Donato Bramante (1444-1514), l'escalier actuel que l'on visite fut conçu en 1932 avec un système à deux hélices.
Autrement dit, il se compose de deux escaliers superposés l'un à l'autre parallèlement, avec deux entrées ancrées au sol : l'un pour monter, l'autre pour descendre.
C'est sa particularité : ceux qui montent ne croisent jamais ceux qui descendent.
Du coup, malgré l'affluence touristique, la circulation n'est jamais gênée par les visiteurs.
Ingénieux, cet escalier hélicoïdal, vous ne trouvez pas ?
Les musées du
Vatican : pour ses sites archéologiques !
Enfin, dernière bonne raison de visiter les musées du Vatican : pour ses trésors archéologiques !
Le complexe muséal abrite deux sites archéologiques de l'Empire Romain :
La nécropole
de la Via Triumphalis,
Les fouilles
de Saint-Jean-de-Latran.
La nécropole de la Via Triumphalis est un exemple unique de cimetière romain, témoin inestimable des vestiges de ce que l'on appelle l'Antiquité.
Dans la loi romaine, l'incinération et l'inhumation à l'intérieur de la ville étaient proscrites. De fait, les Romains ont créé des "villes pour les défunts" en dehors des cités, d'où le terme usité de nécropole (du grec, necròs (mort), et pòlis (ville)).
Visiter la nécropole de la Via Triumphalis permet de redécouvrir la façon dont les Romains entretenaient leurs commémorations et leurs honneurs aux membres décédés de leur famille.
La colline vaticane était alors jonchée de sépultures individuelles et collectives, disséminées en terrasses. Or ces tombes ont traversé deux millénaires en demeurant dans un excellent état de conservation.
Enfin, dans les souterrains de Saint-Jean-de-Latran, se trouvent les vestiges d'anciens bâtiments édifiés avant l'actuelle Basilique Saint-Pierre.
Si vous aimez
l'histoire antique et l'art, c'est une visite du Vatican insolite à faire.
Musées du Vatican
Type | Musée d'art, musée national (d) |
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Ouverture | |
Dirigeant | Barbara Jatta (depuis le 1er janvier 2017) |
Visiteurs par an | 6 002 251 (2015) |
Site web | Site officiel des Musées du Vatican |
Collections | Arts antiques Arts médiévaux Renaissance Art moderne |
---|
Adresse | Viale Vaticano, 6 Cité du Vatican Vatican |
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Les Musées du Vatican constituent un ensemble muséal situé au Vatican. Il regroupe douze musées, ce qui représente cinq galeries et 1 400 salles. L'ensemble abrite l'une des plus grandes collections d'art dans le monde, car il expose la vaste collection d'œuvres d'art, notamment peintures et sculptures, rassemblées au fil des siècles par les papes, surtout à l'époque des États pontificaux (jusqu'en 1870), et par la suite l'institution même des Musées du Vatican. Les musées sont en partie hébergés dans le Palais du Vatican.
Chaque année, des millions de personnes admirent les chefs-d'œuvre exposés dans les 7 km de salles et couloirs des musées, en faisant le quatrième musée le plus visité au monde en 2015, avec 6 002 251 visiteurs, confirmant ainsi son titre de musée le plus visité de la péninsule italienne.
Histoire
La naissance des musées est rattachée à la volonté du pape Jules II de faire déplacer au début du xvie siècle des statues antiques, comme l'Apollon du Belvédère et le Laocoon, dans les jardins du Belvédère. Les statues venaient enrichir le projet de Bramante pour le Cortile del Belvedere, vaste complexe de bâtiments pour relier le Vatican à la villa du Belvédère. Bramante y conçoit également un jardin inspiré des palais anciens. Avec les statues, le jardin attire bientôt les artistes intéressés à étudier l'Antiquité romaine. Plus tard, d'autres sculptures, dont la Venus Felix et le Torse, sont ajoutées.
L'expansion des musées est ralentie sous le pontificat de Paul V en raison des travaux de la nouvelle basilique qui doit remplacer l'ancienne basilique construite par Constantin. Des fragments de peintures, de sculptures et de mosaïques sont cependant récupérés lors de la démolition.
Il faut attendre le xviiie siècle pour qu'un nouvel essor aux collections vaticanes soit donné, grâce en particulier à la bibliothèque Vaticane qui abritait déjà les restes de la bibliothèque de Constantinople. Le pape Clément XIV décide de transformer le Petit Palais du Belvédère en ce qui deviendra le musée Pio-Clementino qui sera achevé sous Pie VI. Puis, sous le pontificat de Pie VII, des salles sont aménagées pour accueillir les antiquités classiques, le musée Chiaramonti. Le pape instaure également une politique de protection du patrimoine artistique.
Après la chute de Napoléon, le Vatican réclame à la France la restitution des œuvres qui avaient été confisquées par l'empereur. Pour leur retour, un nouveau bâtiment est construit, le Braccio Nuovo (Aile nouvelle) inauguré en 1818. Ensuite, sous Grégoire XVI, le musée Étrusque et le musée Égyptien sont créés pour faire place aux découvertes et acquisitions de vases grecs et étrusques ainsi que la petite collection d’antiquités égyptiennes. Le Palais du Latran est également restauré pour abriter une collection d'art antique et des peintures qui devient le Musée grégorien profane. Le Palais accueille ensuite le Musée chrétien, à la suite des campagnes de fouille dans les églises et les catacombes, et le Musée ethnologique missionnaire pour les dons et les collections des missions évangéliques. Ces trois musées seront rapatriés au Vatican sous les pontificats de Jean XXIII et de Paul VI.
Sous Grégoire XVI toujours, la Pinacothèque vaticane voit le jour afin de recevoir les collections de tableaux. L'espace réservé variera au cours des siècles suivants jusqu'à l'inauguration en 1932 du bâtiment actuel.
Lorsque le Vatican devient l'État de la Cité du Vatican, en 1929, une nouvelle entrée aux musées doit être prévue. Ce sera sur le Viale Vaticano à travers les remparts et par l'escalier hélicoïdal de l'architecte Giuseppe Momo, l'escalier de Bramante. Enfin, en février 2000, le pape Jean-Paul II inaugure la nouvelle entrée, mieux adaptée, et dotée elle aussi d'une rampe hélicoïdale.
Les musées
Pinacothèque
Historique
Le mot pinacothèque vient du grec pinakes qui correspond à des tablettes en bois ou en terre servant de support pour les tableaux des peintres grecs. Le bâtiment de la pinacothèque vaticane, terminé en 1931 et inauguré le 27 octobre 1932, fut réalisé à la demande du pape Pie XI pour ordonner une collection de peintures qui avaient appartenu à plusieurs de ses prédécesseurs, en commençant par Pie VI (1775-1799). Une bonne partie des œuvres exposées fut transportée à Paris par Napoléon, en 1797, mais celles-ci furent restituées aux États pontificaux après le Congrès de Vienne en 1815 grâce notamment à l'intervention du sculpteur Antonio Canova.
Œuvres
Les œuvres, qui vont du Moyen Âge au xixe siècle sont exposées par ordre chronologique, permettant ainsi, en visitant les salles, de suivre les évolutions de style de la peinture italienne.
Les œuvres majeures sont :
- Pietro Lorenzetti (1280-1348) : Jésus devant Pilate
- Giotto (1267-1337) : Triptyque Stefaneschi, détrempe sur bois, (env. 1330)
- Ambrogio di Baldese : La Nativité du Christ
- Gentile da Fabriano : Vie de Saint Nicolas de Bari
- Le Sassetta : La vision de Saint Thomas d'Aquin
- Simone Martini : Le Rédempteur qui bénit, détrempe sur bois, (vers 1315-1320)
- Épisodes de la vie de Saint Nicolas de Bari
- Vierge à l'Enfant entre Saint-Dominique, Sainte Catherine d'Alexandrie et des anges, détrempe sur bois, (env.1440-1445)
- Filippo Lippi : Couronnement de la Vierge, détrempe sur bois, (env. 1444),
- Lucas Cranach l'Ancien : Pietà
- Les Anges musiciens, fresque déposée, (env.1480)
- Sixte IV nommant l'humaniste Platina conservateur de la Bibliothèque du Vatican, fresque transposée sur toile, (env. 1480-1481)
- Ercole de’ Roberti : Miracles de Saint Vincent Ferrier
- Antonio Vivarini : Saint Antoine abbé et autres saints
- Le Pérugin : Retable des Décemvirs, ou Vierge à l'enfant et Saint Laurent, saints Ludovic de Toulouse, Herculanus et Constant, détrempe sur bois, (1495-1496)
- Raphaël :
- Le Couronnement de la Vierge, huile sur bois transposée sur toile, (env.1501-1504)
- La Madone de Foligno, huile sur bois transposée sur toile, (env.1511-1512)
- La Transfiguration, huile sur toile, (1518-1520)
- Léonard de Vinci : Saint Jérôme en ermite, huile sur bois, (env.1482)
- Giovanni Bellini : Pietà, huile sur bois, (env. 1470-1475)
- Doge Nicolo Marcello
- Vierge de Saint Nicolas des Frari, huile sur bois transposée sur toile, (1533-1535)
- Véronèse : La vision de Sainte Hélène, huile sur toile, (env.1580)
- Jules Romain et Giovan Francesco Penni : Couronnement de la Vierge dite Vierge de Monteluce
- Repos pendant la fuite en Égypte, huile sur toile, (1570-1573)
- La Bienheureuse Micheline
- Valentin de Boulogne : Martyre des saints Proces et Martinien ; huile sur toile, (1629)
- Le Dominiquin : Communion de saint Jérôme, huile sur toile, (1614)
- Le Caravage : La déposition de Croix, huile sur toile, (env. 1600-1604)
- Crucifixion de saint Pierre, huile sur bois, (1604-1605)
- Saint Mathieu et l'ange
- Le Guerchin : Sainte Marie-Madeleine
- Le Martyre de saint Érasme, huile sur toile, (1628-1629)
- La Bataille de Gédéon
- Orazio Gentileschi : Judith et la servante avec la tête d'Holopherne
- Trophime Bigot : Saint Sébastien soigné par Sainte Irène, (1579-1650)
Collection d'Art religieux moderne
Initiée par le pape Paul VI et inaugurée en 1973, la collection abrite près de 600 œuvres picturales, sculptures et dessins. Elle suit un itinéraire qui se développe dans une cinquantaine de salles1 et qui donne aux visiteurs une vision d’ensemble de l’art moderne, à travers une vaste sélection de 250 artistes de la fin du xixe siècle jusqu'à nos jours dont:
- Auguste Rodin, La main de Dieu, v.1890, bronze, 53 cm
- Auguste Rodin, Le Penseur, v.1880, bronze, 72 x 30 x 58 cm
- Vincent van Gogh, La Pietà, 1890 env.
- Paul Gauguin, Crucifixion, vers 1890, bois sculpté et peint, 62 x 31 cm
- Maurice Denis
- Odilon Redon, Jeanne d'Arc, huile sur toile, huile sur toile, 26 x 23 cm
- Wassily Kandinsky
- Umberto Boccioni, La mère, 1907
- Marc Chagall
- Paul Klee, Ville avec cathédrale gothique, v.1920, huile sur toile, 98 x 74 cm
- Ernst Barlach
- Francesco Messina, Job, 1934
- Max Beckmann
- Otto Dix, Saint Christophe et l'Enfant Jésus, 1938, huile sur toile, 135 x 125 cm
- Maurice Utrillo
- Giorgio de Chirico, Le Christ et la tempête, 1945, huile sur toile, 73 x 98 cm
- Giorgio Morandi, Nature morte italienne, 1957, huile sur toile, 35 x 45 cm
- Georges Rouault
- Léon Lehmann, Sept grandes toiles de la chapelle des Voirons (Haute-Savoie, France)
- Oskar Kokoschka
- Bernard Buffet
- Renato Guttuso
- Giacomo Balla, La mère, 1928
- Alfred Manessier
- Francis Bacon
- Giacomo Manzù
- Eduardo Chillida
- Salvador Dalí
- Pablo Picasso
- Carlo Carrà, Les filles de Loth, 1940
- Ottone Rosai
- Adolfo Wildt, Pie XI, 1926
- Mario Sironi, San Martino, 1941
- Casorati
- Marino Marini, Miracle, 1970
- Marino Marini, Cavalier, 1953, plâtre peint, 142 x 103 x 84 cm
- Henri Matisse, Vierge à l'enfant
- Lucio Fontana, Madone, 1956
- Lucio Fontana, Le pape Martin V, plaque pour le portail de la cathédrale de Milan, bronze, 79 x 93 cm
- James Ensor, Procession des pénitents de Verne, 1913, huile sur toile, 130 x 162 cm
- Karl Schmidt-Rottluff, Cathédrale, v.1910, huile sur toile, 27 x 40 cm
- Fernand Léger, La Sainte-Tunique, 1950-1951, vitrail, 163 x 425 cm
Musée Pio-Clementino
Parmi les œuvres les plus importantes de ce musée, commencé par le pape Clément XIV et poursuivi par Pie VI (d'où le nom Pio-Clementino) pour préserver les collections que le Vatican acquérait pour les conserver en Italie, on retrouve :
- Dans la salle des Muses : le torse du Belvédère, marbre antique du ier siècle av. J.-C. qui représenterait le torse d'Hercule. Attribué au sculpteur grec Apollonios d'Athènes, il a été découvert au Belvédère. Il a inspiré Michel Ange et est caractérisé par une torsion du corps laissant apparaître tous les muscles.
- Dans la cour octogonale, à huit chapelles : le groupe du Laocoon, prêtre troyen, étouffé avec ses fils par deux serpents sortis de la mer, après avoir dit « Je crains les Grecs, même quand ils font des cadeaux » et lancé un javelot sur le cheval de Troie ; l'Apollon du Belvédère, l'Antinoüs du Belvédère (en fait un Hermès) et l'Apoxyomène (athlète se nettoyant avec un strigile).
- La chambre de l'incendie du Borgo, à mettre en parallèle avec celui de Troie. On peut ainsi reconnaître Enée portant son père Anchise.
- La chambre de la signature où sont signés certains documents officiels contient deux tableaux en face-à-face : Science et Philosophie, qui représentent l'École d'Athènes et La Dispute du Saint-Sacrement, avec les principaux membres de l'Église de l'époque, surplombés par Jésus, Marie et les Apôtres. Elle présente également la fresque de Raphaël : Les Vertus cardinales et théologales.
Musée ethnologique missionnaire
Ce musée est constitué par Pie XI au Palais du Latran en 1926, il fut transféré au Vatican à la demande de Jean XXIII. Il renferme des objets concernant les cultures extra-européennes provenant de l'Exposition missionnaire de 1925, du Musée Borgia, et de dons offerts par différentes congrégations missionnaires. Il est particulièrement riche en objets de culte appartenant à différentes religions, qui proviennent surtout d'Asie (taoïsme, bouddhisme, hindouisme, animisme) et d'objets qui révèlent l'hybridation entre le catholicisme et les cultures locales dans les quatre continents, entre le xviie et le xixe siècle.
Musée grégorien égyptien
Fondé par le pape Grégoire XVI en 1839, conçu par le père Ungarelli, l'un des premiers égyptologues italiens, il contient des pièces égyptiennes collectionnées par les papes depuis la fin du xviiie siècle, et des statues rapportées à Rome à l'époque de l'Empire.
- Statue colossale de la reine Tuya, v.1219-1213 av. J.C., granit ;
- Isis allaitant Horus, ier siècle av. J.-C., granit ;
- Amon-Râ siégeant, v.1290-1279 av. J.C., granit.
Musée grégorien étrusque[modifier | modifier le code]
Le Musée grégorien étrusque, fondé par le pape Grégoire XVI en 1837 rassemble des pièces provenant pour la plupart de fouilles privées réalisées, sur autorisation du Gouvernement pontifical, à l'intérieur des nécropoles au sud de l'Étrurie. Le musée abrite également une collection d'antiquités romaines provenant de Rome et du Latium ainsi qu'une grande collection de vases grecs de style italique et de vases étrusques (lire Le Musée étrusque du Vatican de Frédéric Mercey, Revue des Deux Mondes T.20, 1839).
- Statue en bronze Mars de Todi, ve siècle av. J.-C..
- Sarcophage à relief polychrome, ier siècle av. J.-C..
- Monument funéraire avec Adonis mourant, iiie siècle av. J.-C..
Musée grégorien profane[modifier | modifier le code]
Ce musée renferme la collection d'antiquités de l'ancien musée du Latran. Cette collection fut constituée par Grégoire XVI au Palais du Latran et inaugurée le 14 mai 1844. Le pape Jean XXIII la fit transférer au Vatican. La plupart des objets proviennent de fouilles et découvertes faites dans les États pontificaux. On y retrouve des sculptures grecques et romaines ainsi que les mosaïques des athlètes des thermes de Caracalla.
- Statue colossale de l'empereur Claude assis.
- Autel des magistrats du bourg (vers 30-40 ap. J.-C.).
Musée chrétien
Le Musée chrétien, ou Musée Pio Cristiano, fondé par Pie XI en 1854 abrite les collections d'antiquités chrétiennes exposées au Palais du Latran jusqu'en 1963. Les sculptures proviennent des fouilles entreprises au xixe siècle par la Commission d'Archéologie Sacrée.
Musée de la Bibliothèque apostolique vaticane
Remontant aux premiers temps de la papauté, la bibliothèque Vaticane a donné au cours de l'histoire naissance aux Archives pontificales, qui contient les Archives secrètes du Vatican. De nombreux papes y ont consacré des moyens et un intérêt soutenu, dont Nicolas V, qui fonde formellement l'institution vers 1450, puis Sixte IV, Sixte V, Paul V, jusqu'à Léon XIII et Pie XI qui, avant son pontificat, en est le préfet.
Musée des carrosses
Ce musée a été institué par le pape Paul VI, et aménagé dans une grande salle en sous-sol du jardin carré. Y sont conservés des carrosses, des selles, des automobiles, et des chaises à porteur utilisés par les différents papes. En particulier :
- La berline de grand gala du pape Léon XII;
- La Citroën C6 Lictoria du pape Pie XI2;
- La Graham-Paige Graham-Paige 1929 Pie XI et Pie XII3;
- La chaise à porteurs de Léon XIII.
Musée Chiaramonti
Voulu par le pape Pie VII Chiaramonti (1800-1823), pour abriter les statues et les bustes romains, il fut ordonné par le sculpteur néoclassique Antonio Canova en 1807. Il contient un millier de sculptures environ, dont des portraits d'empereur, des représentations de divinités, de nombreux fragments frises et reliefs tirés des sarcophages.
Musée philatélique et numismatique
Inauguré le 25 septembre 2007, le Musée philatélique et numismatique est la dernière collection des musées du Vatican. Il rassemble tous les timbres et pièces de monnaie de la Cité du Vatican, de 1929 à ce jour et abrite également une vaste collection philatélique des anciens États pontificaux, avec quelques raretés.
Le musée est divisé en deux sections :
- la section philatélique comprend les émissions philatéliques par pontificats (de Pie XII à Benoît XVI), des cartes postales ainsi que des aérogrammes ; les émissions papales de l’État (1852-1870), avec des timbres annulés et des enveloppes timbrées. On y trouve également des plaques, des cylindres, et d'autres matériels d'impression utilisés pour l'impression des timbres en creux.
- la section numismatique qui comprend des pièces divisionnaires de 1929 à 2001, des pièces commémoratives de 1979 à 2001, des pièces de monnaie après 2001 en euro, des pièces émises lors de chaque Année Sainte ainsi que des pièces de monnaie et timbres émis pendant le Sede vacante.
Le Palais du Vatican
Les chapelles
La chapelle Sixtine
La chapelle Sixtine sert notamment de lieu de rassemblement des conclaves en vue de l'élection du nouveau pape. C'est également le lieu où se tiennent certaines cérémonies pontificales solennelles, notamment celles appelées chapelles papale.
Son plafond a été réalisé par Michel Ange en 4 ans. Il représente des scènes de la Genèse : les créations du Soleil, de la Lune, d'Adam et Ève, la séparation des eaux et de la terre, des ténèbres et de la lumière, le péché originel, l'expulsion du paradis, le sacrifice et l'ivresse de Noé...
On peut y voir la paroi du Jugement Dernier également de Michel-Ange.
La chapelle Paolina
La chapelle Paolina est voisine de la chapelle Sixtine, fermée au public, et sert également lors des rassemblements des cardinaux avant leur entrée en conclaves, ou pour diverses messes privées du pape.
Y sont présentes deux célèbres fresques de Michel-Ange, commandes du pape Paul III : Le Martyre de saint Pierre et la Conversion de saint Paul. S'y trouvent aussi des œuvres des peintres Lorenzo Sabbatini et Federico Zuccari.
La chapelle Nicoline
La chapelle Nicoline (Cappella Niccolina), construite par Nicolas V, illustrée par de splendides fresques de Fra Angelico, exécutées entre 1447 et 1451. La chapelle se trouve dans la tour d'Innocent III, l'une des parties les plus anciennes du palais apostolique.
Les galeries
Galerie lapidaire
La galerie fait partie du musée Chiaramonti, fondée par le pape Pie VII. Elle présente une collection d'épigraphes antiques constituée au xviiie siècle par Gaetano Marini (1740-1815).
Braccio Nuovo
Le Braccio Nuovo, en français : la nouvelle aile est un édifice que fit construire le pape Pie VII. Il fait partie du musée Chiaramonti. Il fut inauguré en 1822. Des statues romaines et des répliques d'originaux grecs, toujours de l'époque romaine, y sont rassemblés. Des mosaïques ont été insérées dans le pavement.
Galerie des candélabres
Construite en 1761, il s'agissait à l'origine d'une loggia ouverte qui fut fermée à la fin du xviiie siècle. Les peintures du plafond sont de 1883-87. Elle abrite des statues romaines, répliques d'originaux grecs de la période hellénistique et correspondant aux arcades, de grands candélabres du iie siècle.
Galerie des tapisseries
Des tapisseries réalisées à Bruxelles et Tournai à l'époque du pape Clément VII (1523-1534) par des élèves de Raphaël y sont conservés. Elles furent exposées pour la première fois dans la Chapelle Sixtine en 1531 et transportées dans cette galerie en 1838.
- Adoration des Trois Mages, laine, soie, fil métallique, v. 1525-1530 ;
- Massacre des saints Innocents, laine, soie, fil métallique, v. 1525-1530 ;
- Noli Me Tangere,laine, soie, fil métallique, v. 1525-1530 ;
- Adoration des Bergers, laine, soie, fil métallique, v. 1525-1530.
- Manufacture Barberini, active entre 1627-1683 :
- Le pape Urbain VII consacre la basilique Saint-Pierre, laine, soie, fil métallique, v. 1663-1679 ;
- La comtesse Mathilde fait don de sa terre au pape Pascal II, laine, soie, fil métallique, v. 1663-1679 ;
- Maffeo Barberini élu pape sous le nom de d'Urbain VIII, laine, soie, fil métallique, v. 1663-1679.
Galerie des cartes géographiques
Cette galerie doit son nom aux quarante cartes topographiques des régions italiennes et des territoires de l'Église que le pape Grégoire XIII fit peindre entre 1580 et 1583 d'après les cartons d'Ignazio Danti. La galerie mesure 120 m de long sur 6 m de large.
Autres lieux artistiques
- Chambre de Constantin ;
- Chambre d'Héliodore ;
- Chambre de la Signature ;
- Chambre de l'Incendie du Borgo.
- Appartements Borgia.
Jardins
Depuis le 25 mars 2013, le Jardin carré est ouvert au public aux horaires habituels des musées du Vatican. Le Jardin carré est un grand espace vert (7 735 m2, une superficie de presque un hectare), destiné autrefois aux hôtes de marque de la Cour pontificale. Il est réparti en quatre parterres bordés de haies selon les critères des jardins à l’italienne. Il est situé dans un cadre unique, entre la coupole de Saint-Pierre, le bois qui couvre la colline du Vatican et la façade de la Pinacothèque. Il a été réalisé au xvie siècle par l’architecte Jacopo Meleghino selon le vœu du pape Paul III4.
Affluence
Le nombre de visiteurs est de plus de quatre millions par an. En 2011, ils étaient cinq millions5. L'attraction exercée par le pape François sur les visiteurs a permis d'atteindre en 2013 une fréquentation record de 5,5 millions6.
Le dernier dimanche de chaque mois, les musées du Vatican sont ouverts au public gratuitement ce qui entraîne une forte affluence. Il est par ailleurs habituel de faire la queue plusieurs heures avant de pouvoir y accéder. La billetterie en ligne permet d'acheter des billets coupe-file qui permettent un accès direct aux musées.
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Pinacothèque vaticane
Ouverture | |
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Surface | 18 salles |
Site web |
Collections | Peintures |
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Nombre d'objets | 460 toiles |
Pays | Vatican |
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Commune | Rome |
Coordonnées | 41° 54′ 21″ N, 12° 27′ 10″ E |
La Pinacothèque vaticane est un département des musées du Vatican à Rome. Dans son actuel bâtiment, elle a été ouverte au public le , sous le pontificat du pape Pie XI (1922-1939).
Histoire
C'est sous le pontificat du pape Pie VI que les premiers jalons de la future Pinacothèque sont posés dans ce qui s'appelait alors la Galerie des Tableaux. Après la restitution par la France, sur injonction du Congrès de Vienne (1815), des tableaux qui avaient été extorqués durant les conquêtes napoléoniennes, malgré la stricte neutralité des États Pontificaux, la galerie originelle ne suffisait plus. Le pape Pie VII, en 1817, décide d'abord de faire aménager cinq salles dans les appartements Borgia pour les recevoir.
Mais l'insuffisance de l'éclairage de cet emplacement finit par amener le pape Grégoire XVI à faire transférer l'ensemble des toiles dans l'Appartement de Pie V, dans le Palais apostolique. Le pape S. Pie X fait procéder à son tour à des réaménagements structurels. Il fonde d'abord l'organisme de la Pinacothèque vaticane et dédie à celle-ci l'une des immenses galeries dépendant de la Bibliothèque vaticane. L'espace fut alors réaménagé en tenant compte du critère chronologique dans la présentation des tableaux. La Pinacothèque comprenait donc alors :
- l'ancienne Pinacothèque vaticane ;
- la collection des tableaux du Palais du Latran, la résidence des papes du IVe au XIIIe siècle ;
- les peintures de la collection de la Bibliothèque vaticane ;
- les tableaux des réserves et des appartements pontificaux.
Enfin, en 1932, le pape Pie XI ordonne la construction, toute nouvelle, du grand bâtiment de l'actuelle Pinacothèque, divisée en dix huit salles d'exposition, avec des réserves, des ateliers de restauration (aujourd'hui dotés d'installations technologiques de pointe), une bibliothèque et des archives. Le bâtiment, conçu selon les plans de l'architecte Luca Beltrami, s'élève dans la partie nord du vaste Jardin Carré qu'avait fait aménager le pape Pie IX (1846-1878). Le pape Pie XI vient en personne l'inaugurer, le . En 1973, sous le pontificat du pape Paul VI, un département d'art contemporain vient s'ajouter aux collections, parallèle à celui qui existe aussi dans les Appartements Borgia, voulu par le même pape.
Collection
Les dix-huit salles de la Pinacothèque vaticane présentent par ordre chronologique et topologique des peintures italiennes du xie au xixe siècle, à thème surtout religieux. On y trouve en particulier des chefs-d'œuvre majeures des collections pontificales remontant à la Renaissance et à la période baroque, notamment et respectivement de Giotto, de Fra Angelico, du Pérugin, de Léonard de Vinci, de Raphaël, de Melozzo da Forlì, du Titien, de Véronèse, du Caravage, du Guerchin, de Guido Reni, de Carlo Maratta, etc.
Œuvres majeures
- Pietro Lorenzetti (1280-1348) : Jésus devant Pilate ;
- Simone Martini : Le Rédempteur qui bénit, détrempe sur bois, vers 1315-1320 ;
- Giotto (1267-1337) : Triptyque Stefaneschi, détrempe sur bois, env. 1330 ;
- Ambrogio di Baldese : La Nativité du Christ ;
- Gentile da Fabriano : Vie de Saint Nicolas de Bari ;
- Le Sassetta :
- La Vision de Saint Thomas d'Aquin ;
- Vierge d'Humilité
- Fra Angelico :
- Épisodes de la vie de Saint Nicolas de Bari,
- Vierge à l'Enfant entre Saint-Dominique, Sainte Catherine d'Alexandrie et des anges, détrempe sur bois, env.1440-1445 ;
- Filippo Lippi : Couronnement Marsuppini, détrempe sur bois, env. 1444 ;
- Lucas Cranach l'Ancien : Pietà ;
- Melozzo da Forli :
- Les Anges musiciens, fresque déposée, env.1480,
- Sixte IV nommant l'humaniste Platina conservateur de la Bibliothèque du Vatican, fresque transposée sur toile, env. 1480-1481 ;
- Ercole de’ Roberti : Miracles de Saint Vincent Ferrier ;
- Giovanni Bellini : Pietà, huile sur bois, env. 1470-1475 ;
- Antonio Vivarini : Saint Antoine abbé et autres saints ;
- Carlo Crivelli :
- Vierge à l'enfant avec un Frère franciscain priant, 1482,
- Pietà, 1488-1489,
- Léonard de Vinci : Saint Jérôme en ermite, huile sur bois, env.1482 ;
- Le Pérugin : Retable des Décemvirs, ou Vierge à l'enfant et Saint Laurent, saints Ludovic de Toulouse, Herculanus et Constant, détrempe sur bois, 1495-1496 ;
- Raphaël :
- Le Couronnement de la Vierge, huile sur bois transposée sur toile,, env.1501-1504,
- La Madone de Foligno, huile sur bois transposée sur toile, env.1511-1512,
- La Transfiguration, huile sur toile, 1518-1520 ;
- Le Titien :
- Vierge de Saint Nicolas des Frari, huile sur bois transposée sur toile, 1533-1535 ;
- Doge Nicolo Marcello, vers 1542 ;
- Véronèse : La vision de Sainte Hélène, huile sur toile, env.1580 ;
- Jules Romain et Giovan Francesco Penni : Couronnement de la Vierge dite Vierge de Monteluce ;
- Federico Barocci :
- Repos pendant la fuite en Égypte, huile sur toile, 1570-1573,
- La Bienheureuse Micheline ;
- Le Caravage : La Déposition de Croix, huile sur toile, env. 1600-1604 ;
- Guido Reni :
- Crucifixion de saint Pierre, huile sur bois, 1604-1605,
- Saint Mathieu et l'ange ;
- Le Dominiquin : Communion de saint Jérôme, huile sur toile, 1614 ;
- Le Guerchin : Sainte Marie-Madeleine, vers 1623 ;
- Valentin de Boulogne : Martyre des saints Proces et Martinien ; huile sur toile, 1629 ;
- Nicolas Poussin :
- Le Martyre de saint Érasme, huile sur toile, 1628-1629,
- La Bataille de Gédéon ;
- Orazio Gentileschi : Judith et la servante avec la tête d'Holopherne ;
- Trophime Bigot : Saint Sébastien soigné par Sainte Irène, 1579-1650 ;
- Giovanni Battista Salvi dit Sassoferrato : Vierge à l'Enfant sur un croissant de lune, huile sur toile, vers 1650.
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