Relicvariu continand un dinte atribuit Sfintei Apollonia, Protectoare impotriva durerilor de dinti, Catedrala din Porto, Portugalia
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Cuvântul românesc moaște provine din cuvântul slavon mošti (cf. bulgară мощи, pronunțat: [moști]) și se folosește mai ales în limbajul religios și doar la plural.
Cuvântul moaște este sinonim cu cuvântul relicvă, la plural relicve, care este un împrumut din franceza: relique, la plural reliques, „rămășițe”; acesta, la rândul său, provine din limba latină: reliquiae, „rămășițe”, „resturi”.
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Si la fausseté de certaines reliques est bien établie (comme en attestent les deux têtes (déclarées authentiques par le Vatican), et les 32 doigts de saint Pierre, les 12 têtes et 60 doigts de saint Jean, les 15 bras de saint Jacques, les 30 corps de saint George, les 8 bras de saint Blaise, 11 jambes de saint Matthieu, 14 saints prépuces et de nombreux morceaux du cordon ombilical de Jésus-Christ), les reliques les plus anciennes, telle la Vraie Croix ou les Saint-Suaires manquent de données historiques fiables pour trancher entre authenticité ou légende, les textes sur les reliques évangéliques ou hagiographiques pouvant mêler les deux aspects. (w.fr)
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Moastele si arta.
Geertgen tot Sint Jans (cca 1460 –
cca 1488), Furtul moastelor Sf.Ioan
Botezatorul de catre cavalerii ioaniti,1484, ulei pe lemn de nuc, dim. 172
x 139 cm, Kunsthistorisches Museum, Viena
Geertgen tot Sint Jans (cca 1460 – cca 1488 ), Furtul moastelor Sf.Ioan Botezatorul de catre cavalerii ioaniti,1484
GÉRARD DE SAINT-JEAN, néerl. GEERTGEN TOT SINT JANS (1460-1465 / 1490-1495)
Semnificatia numelui: "micul Gerard de la Sf.Ioan" (adica de la Ioanitii din Harlem)
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Geertgen tot Sint Jans (cca 1460 – cca 1488 ), Furtul moastelor Sf.Ioan Botezatorul de catre cavalerii ioaniti,1484, ulei pe lemn de nuc, dim. 172 x 139 cm, Kunsthistorisches Museum, Viena
Al doilea martiriu al lui Ioan Botezatorul.
Intrun text de Eusebiu, tradus de Rufin, se relateaza uimitoarea traditie a celui de "al doilea martiriu al lui Ioan Botezatorul":profanarea mormantului acestuia din Sevasta de catre soldatii lui Iulian Apostatul, in 362. Oasele lui Ioan ar fi fost atunci aruncate in foc dar unele au fost recuperate (ulterior) de cavaleri ai Ordinului Ioanitilor.
Pictura de altar a fost comandata lui Geertghen in 1484 pentru Capela Cavalerilor Ioaniti din Harlem. Panoul din dreapta al uriasului triptic infatiseaza Plangerea, in vreme ce exteriorul panoului din dreapta prezinta arderea oaselor lui Ioan Botezatorul. Cele doua panouiri se afla acum la Viena, in vreme ce celelalte componente ale tripticului s-au pierdut.
Cele 5 personaje plasate langa sarcofagul deschis poarta pe vesminte Crucea de Malta si sunt ofiteri ai Comanderiei ioanite din Harlem. Ei mai apar inca odata, pe cararea care duce la biserica situata in fundal, in dreapta imaginii, ducand moastele: un os femural si un deget, care fusesera incredintate ordinului in 1482-83.
Alte sase personaje apar in dreapta celor purtand uniforma Ordinului Maltez. Unul dintre ele, in marginea din dreapta, care priveste visator in zare, este insusi artistul Geertgen tot Sint Jans.
Cele doua panouri din muzeul de la Viena ii fac specialisti sa-l considere pe Geertgen drept stramosul pictorilor de portrete colective din sec. XVI si XVII, intre care cei mai mari maestri au fost Franz Hals si Rembrandt
Le tombeau de Sebaste (Samarie)
La mosquée du Nabi
Yahya (du prophète Jean (le Baptiste) à Sebastia, près de Naplouse
(Cisjordanie), site traditionnel où se trouvait la tombe du Baptiste.
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Plusieurs textes anciens font état au ive siècle de l'existence du tombeau de Jean Baptiste à Sebaste en Samarie, saint Jérôme témoignant des miracles liés à ce lieu de pèlerinage qui avait vertu de chasser les démons et de guérir les possédés73. Théodoret de Cyr en fait aussi état74. Rufin d'Aquilée accuse même l'empereur Julien (361-363) d'avoir ordonné la destruction de celui-ci et l'incinération du corps qui s'y trouvait, « les os brulés75 et jetés au vent76 ». Cet empereur est connu pour son écrit contre les chrétiens, qu'il appelle « les Galiléens »77.
Toutefois, les historiens n'accordent que peu de crédit à ces relations polémiques, émanant d'auteurs chrétiens très hostiles à cet empereurN 9 qui avait voulu revenir à la tolérance religieuse78,79,80, avait mis en place une législation anti-chrétienne81 et tenté d'organiser une « église païenne »j 3,82.
Le reliquaire de la
Grande Mosquée des Omeyyades à Damas qui, selon la tradition musulmanne,
contient la tête de Jean Baptiste, ce qui correspond aussi à la tradition de
certaines églises chrétiennes.
En 333, le pèlerin anonyme de Bordeaux ne signale pas la présence de ce tombeau. Cette localisation près de Sébaste, impliquerait que la forteresse Machareous dont parle Flavius Josèphe ne serait pas Macheronte au fin fond sud de la Pérée, mais la forteresse Machareous, située par le même auteur au nord de la forteresse de l'Alexandrion dans d'autres de ses volumes.
Alexandre Najjar n'a toutefois aucun doute et raconte cette « terrible profanation76 ». D'après lui, des moines auraient sauvé une partie des ossements « qu'ils transportèrent à Jérusalem et qu'ils remirent à l'abbé Philippe qui les confia à son tour à saint Athanase, évêque d'Alexandrie76. » C'est en tout cas ce que relate Rufin d'Aquilée.
Par contrecoup, la dispersion des cendres et l'anéantissement du corps de saint Jean Baptiste rehausse la valeur de la relique insigne de son chef, possession revendiquée par plusieurs sanctuaires83. En suivant ce cheminement, certains pensent donc que le corps du prophète, se trouverait sous le mur nord de la grande église d'Alexandrie, découvert en 197676,N 10. Mais de nombreux édifices religieux pensent, ou ont pensé, détenir ce corps. Ainsi un tombeau qui pourrait contenir la tête de Jean Baptiste (Yahya) se trouve dans la Grande Mosquée des Omeyyades de Damas, construite à partir de 705 sur l'emplacement de la basilique byzantine dédiée à Saint-Jean-Baptiste84. Selon Ibn Asakir, auteur d'un dictionnaire biographique de l'histoire de Damas en 80 volumes, lors de la construction de la mosquée le calife Al-Walīd aurait choisi de conserver à l'intérieur de son enceinte, la tête de Jean Baptiste dans son site original.
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Des reliques de saint Jean-Baptiste exposées à Sofia
Par LEXPRESS.fr
publié le 12/11/2010
Des reliques présentées comme celles de saint Jean-Baptiste, découvertes en juillet dernier près de Sozopol sur le littoral bulgare de la mer Noire, ont été exposées vendredi en la cathédrale Alexandre Nevski à Sofia.Des reliques présentées comme celles de saint Jean-Baptiste, découvertes en juillet dernier près de Sozopol sur le littoral bulgare de la mer Noire, ont été exposées vendredi en la cathédrale Alexandre Nevski à Sofia. Il s'agit d'os de la mâchoire et d'un bras ainsi que d'une dent. Des hommes politiques bulgares et des croyants ont défilé vendredi devant ces reliques, sous la coupole de la principale cathédrale orthodoxe du pays.
Saint Jean-Baptiste, vénéré aussi bien par les chrétiens que par les musulmans, avait annoncé la venue du Christ et l'avait baptisé dans les eaux du Jourdain. Selon la Bible, le roi Hérode l'avait fait décapiter à la demande de sa bru, Salomé.
"Environ 150.000
personnes se sont rendues en visite à Sozopol depuis la découverte des
reliques", a expliqué aux journalistes le ministre sans portefeuille
Bojidar Dimitrov, qui prévoit un boom du tourisme dans la région.
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Reliques
Autres reliques
Une hypothétique main droite du prophète, constitue, avec l'icône de la Vierge de Philerme, le trésor des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Elle est aujourd'hui conservée au monastère de Cetinje au Monténégro.
En Bulgarie, lors de fouilles sur l'île Saint-Yvan à côté de la ville de Sozopol, les archéologues ont mis au jour les vestiges d'une église orthodoxe qui date du ive – ve siècles. Sous son autel, ont été trouvées, en 2010, dans un sarcophage une partie de la face, une dent et une phalange de la main d'un homme, qui pour certains chrétiens seraient celles de Jean le Baptiste. Les chercheurs se basent sur des inscriptions en grec ancien sur une boîte de tuf près du sarcophage mentionnant « Jean 24 juin » (jour de fête de Jean-Baptiste) et « notre serviteur Thomas », qui selon certaines théories aurait été chargé d'apporter ces reliques sur l'île.
Plusieurs textes anciens font état au ive siècle de l'existence du tombeau de Jean Baptiste à Sebaste en Samarie, saint Jérôme témoignant des miracles liés à ce lieu de pèlerinage qui avait vertu de chasser les démons et de guérir les possédés. Théodoret de Cyr en fait aussi état. Rufin d'Aquilée accuse même l'empereur Julien (361-363) d'avoir ordonné la destruction de celui-ci et l'incinération du corps qui s'y trouvait, « les os brulés et jetés au vent ». Cet empereur est connu pour son écrit contre les chrétiens, qu'il appelle « les Galiléens ».
Toutefois, les historiens n'accordent que peu de crédit à ces relations polémiques, émanant d'auteurs chrétiens très hostiles à cet empereur qui avait voulu revenir à la tolérance religieuse, avait mis en place une législation anti-chrétienne et tenté d'organiser une « église païenne ».
En 333, le pèlerin anonyme de Bordeaux ne signale pas la présence de ce tombeau. Cette localisation près de Sébaste, impliquerait que la forteresse Machareous dont parle Flavius Josèphe ne serait pas Macheronte au fin fond sud de la Pérée, mais la forteresse Machareous, située par le même auteur au nord de la forteresse de l'Alexandrion dans d'autres de ses volumes.
Alexandre Najjar n'a toutefois aucun doute et raconte cette « terrible profanation ». D'après lui, des moines auraient sauvé une partie des ossements « qu'ils transportèrent à Jérusalem et qu'ils remirent à l'abbé Philippe qui les confia à son tour à saint Athanase, évêque d'Alexandrie. » C'est en tout cas ce que relate Rufin d'Aquilée.
Par contrecoup, la dispersion des cendres et l'anéantissement du corps de saint Jean Baptiste rehausse la valeur de la relique insigne de son chef, possession revendiquée par plusieurs sanctuaires. En suivant ce cheminement, certains pensent donc que le corps du prophète, se trouverait sous le mur nord de la grande église d'Alexandrie, découvert en 1976. Mais de nombreux édifices religieux pensent, ou ont pensé, détenir ce corps. Ainsi un tombeau qui pourrait contenir la tête de Jean Baptiste (Yahya) se trouve dans la Grande Mosquée des Omeyyades de Damas, construite à partir de 705 sur l'emplacement de la basilique byzantine dédiée à Saint-Jean-Baptiste. Selon Ibn Asakir, auteur d'un dictionnaire biographique de l'histoire de Damas en 80 volumes, lors de la construction de la mosquée le calife Al-Walīd aurait choisi de conserver à l'intérieur de son enceinte, la tête de Jean Baptiste dans son site original.
La grotte de Jean Baptiste
En 2004, l'archéologue Shimon Gibson (en) prétend avoir trouvé la grotte de Jean le Baptiste86 dans la vallée sauvage du kibboutz Tzouba près d'Ein Kerem où une tradition locale qui, selon le moine Theodericus du xiie siècle remonte à l'impératrice Hélène87, fixe le village de naissance de Jean Baptiste. Toutefois, aucun texte antique ne vient à l'appui de cette tradition. Cette découverte laisse sceptique les historiens. L'essentiel de ce qui a été trouvé est une grande citerne qui, selon Gibson, aurait servi de fonts baptismaux. Toutefois, les immersions des baptistes antiques devaient se faire impérativement dans de l'eau vive. Les fouilles archéologiques débutées en 1999, ont aussi mis en évidence des poteries datées du ier siècle et des graffitis probablement de moines byzantins du ive et ve siècles dont un qui représente un personnage vêtu d'une peau de bête et tenant dans sa main gauche un bâton pastoral89, rappelant la représentation de saint Jean Baptiste dans l'art byzantin90.
La tête de Jean Baptiste
L'auteur anonyme (probablement un clerc séculier) de La Vie Saint Jehan-Baptiste en 1322 rapporte que dès l'origine, la tête du saint n'a pas été inhumée avec ses os. De plus, l'histoire des trois inventions du chef de Jean le Baptiste est assez confuse à cause du nombre des informations divergentes fournies par des sources de différentes époques. La divergence de ces traditions hagiographiques explique que de nombreuses églises ont revendiqué détenir comme relique insigne tout ou partie de la tête de Jean Baptiste :
- église Saint-Jean-Baptiste de l'Hebdomon à Constantinople ;
- monastère de l'île Saint-Yvan (Bulgarie).
Italie
France
- Cathédrale Notre-Dame d'Amiens, le chef supposé de Jean Baptiste fut rapporté à Amiens par un croisé, chanoine de Picquigny, Wallon de Sarton, en 1206 ;
- Abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély, vers 1015, un crâne est découvert et attribué à Jean Baptiste, saint patron de l'abbaye. Cependant Adémar de Chabannes, contemporain des événements qui en a fait la relation, s'est fait l'écho de réticences que cette attribution suscitait parmi les clercs.
Syrie
- Grande Mosquée des Omeyyades à Damas ;
- mosquée d'al-Nouri d'Homs.
Les doigts de Jean Baptiste
- Selon Grégoire de Tours (De muliere quæ obtinuit pollicem Joannis Baptistæ…), une femme, non nommée, originaire de la ville de Maurienna (Saint Jean-de-Maurienne aujourd'hui), partit à Alexandrie, en Égypte, vers 550, pour rechercher des reliques de Saint Jean le Baptiste et en rapporta un pouce (un don de Dieu), à Saint-Jean-de-Maurienne. Cette femme reçut plus tard dans les sources le nom de Tygris, puis de sainte Thècle Le pouce deviendra le doigt qui a montré le Seigneur puis deux doigts, comme représentés par la stalle de Thècle dans la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne, et enfin, les trois doigts de la main droite. Ces reliques sont conservées dans un reliquaire dans la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Maurienne ;
- un doigt de Jean figure dans le trésor de Saint-Jean-du-Doigt. Suivant les histoires, Sainte Thècle rapporta un des doigts en Normandie, où un breton vola la relique pour la rapporter à Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) où se produisirent de nombreux miracles. D'après Albert le Grand, Anne de Bretagne fit pèlerinage à Saint-Jean-du-Doigt pour guérir son œil malade ;
- un autre doigt se trouve à Malte.
Il est intéressant de
constater qu'il s'est trouvé dès le xie siècle un auteur catholique, Guibert de
Nogent, pour s'élever contre le culte ou plutôt contre la vénération d'une
telle relique, que prétendaient détenir les moines de Saint-Médard de Soissons.
Dans son traité De sanctis et eorum pigneribus (« Au sujet des Saints et de
leurs reliques »), il s'élève contre le culte des reliques, et spécialement
contre celles qui prétendent être constituées de restes de Jésus-Christ. Voici
ses trois arguments principaux : 1) tout d'abord, il n'est pas vraisemblable
que cette dent ait pu parvenir jusqu'à nous; 2) par ailleurs, Jésus n'a pu voir
tomber ses dents de lait, car Guibert considère (à tort) ce phénomène comme
pathologique, dont le fils de Dieu a été préservé comme des autres maladies qui
ne sont que des conséquences du péché originel; cela supposerait donc que le
corps de Jésus ressuscité n'ait pas été intégralement reconstitué, ce qui est
un blasphème ; 3) quel besoin surtout aurait le vrai croyant de la présence
d'un tel reste matériel de Jésus, alors qu'il jouit de sa pleine et entière
présence dans l'eucharistie?
(w.fr.)
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