Clipul artistic Nuit blanche a fost creat de canadianul de origine armeana Arev Manoukian in 2009.https://www.youtube.com/watch?v=Vub4R_MBG5U&ab_channel=StellarScenePictures
Fisa tehnica:
Time: 4m:41s
Produced by Stephanie Swedlove & Arev Manoukian
Visual effects by Marc-André Gray
Music by Samuel Bisson
Starring Michael Coughlan & Megan Lindley
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Trei ani mai tarziu in 2011, Manoukian si echipa lui realizeaza o noua versiune a clipului initial, la comanda companiei Sony, sub titlul Two Worlds (Doua lumi). Versiunea II are o durata de 1m:3s. Muzica: Clint Mansell. Leonard Cohen recita textul poetic That what I heard you Say (Ce am auzit de la tine)
https://www.youtube.com/watch?v=hfMEH1sL8cQ&ab_channel=SpyFilms
Recomandare: vizionati mai intai versiunea finala (completa), apoi cele doua versiuni anterioare.
Versiunea finala care circula pe You Tube are o durata de 6m:25s si cuprinde ambele clipuri, editate (Nuit Blanche si Two worlds). Coloana sonora: melodia lui Leonard Cohen, A Thousand Kesses deep ( “La 1000 de sarutari adancime”)
https://www.youtube.com/watch?v=iLScicF9akI&lc=UgzFQWcvAhX0C3Gq2g14AaABAg&ab_channel=Cosmopo1it
Arev Manoukian
"Nuit
Blanche" – Coup de foudre à Paris
florilège
https://www.allocine.fr/film/court-metrage/news-18616612/10 sept. 2012 à
14:36
Selon une vieille croyance, lorsqu’on rencontre son âme sœur, le temps
s’arrêterait, l'espace d’un coup de foudre. Commençons la semaine dans la
romance, avec un court métrage qui met en image ce à quoi cette sensation
pourrait ressembler. Le tout dans notre "capitale de l’amour", cela
va de soi.
Souvenez-vous du fameux coup de foudre dans le film de Tim Burton Big
Fish, lorsqu’Ewan McGregor croise le regard d’Alison Lohman pour la première
fois, dans un cirque. Le temps se fige, la lumière change et plus rien ne
bouge. Le réalisateur Arev Manoukian a imaginé une expérience visuelle
similaire dans ce court métrage déjà vieux de deux ans. Dans Nuit blanche, ce
n’est pas seulement la perception du temps qui s’altère. C’est aussi la force
des êtres séduits qui est décuplée. Plus rien ne leur résiste : les vitres, les
voitures, tout obstacle à leur passion est instantanément pulvérisé.
Ajoutez à ces belles idées de mise en scène les contraintes du cinéma
muet, vous obtenez un court métrage subtil, ambitieux et parfaitement maîtrisé.
La semaine commence bien !
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Un court métrage qui n'a pas vraiment de sens, mais qui est d'une grande
beauté, et c'est ce qui lui donne tout son charme.
Arev Manoukian réalise un court-métrage de toute beauté. Un noir et
blanc lumineux qui s'accorde à vouloir toucher ce qui est divin, le féminin est
mise en avant avec pureté et délicatesse tout comme le masculin. Effets de
ralenti hypnotique et musique absorbante. Tout ce que j'aime. Un travail
d'ordre quasi parfait.
Des courts-métrages m'ont rarement autant transporté dans un autre
univers. Quelle beauté, quelle grâce et quelle passion, Arev Manoukian réalise
un superbe court-métrage en utilisant le noir et blanc avec beaucoup de
subtilité mais aussi un ralenti qui nous subjugue et on reste suspendu à une
telle maîtrise. Un coup de foudre où le temps s'arrête accompagnée par une
somptueuse BO, énormément de maîtrise et de respect se dégage de ...
Le court métrage montre de beaux effets visuels à travers une ambiance
emportant. Il montre que l'amour n'a pas de barrière. L'histoire aurait pu être
plus travaillé même si les effets ralentis sont prenants.
Court métrage en slow motion d’une grande technicité
Dans les années 50 dans les rues de Paris, sur les pavés humides, un
homme et une femme échangent un regard, en un instant une attraction se crée,
rien ne peut arrêter ce moment fort. Voici l’histoire de ce court métrage
réalisé par le cinéaste canadien Arev Manoukian, d’une grande qualité, réalisé
entièrement en slow motion avec de très nombreux effets spéciaux .
Plongez dans une atmosphère complètement surréaliste de la beauté
mystérieuse où le temps s’arrête, la perception change et où l’on est comme
happé dans un monde parallèle… Magnifique réalisation, véritable travail
titanesque! On comprend bien qu’il ait été récompensé à plusieurs reprises.
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Découvrez le monde d’Arev Manoukian
Produced by Stephanie Swedlove & Arev Manoukian
Visual effects by Marc-André Gray
Music by Samuel Bisson
Starring Michael Coughlan & Megan Lindley
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NUIT BLANCHE D’AREV MANOUKIAN
15 DÉCEMBRE 2010 ADI CHESSON
Avec « Nuit blanche », le Canadien Arev Manoukian nous plonge droit dans
un esthétisme pulsionnel teinté de l’hyperréalisme absolu. Présenté au festival
du court métrage de Louvain dans la programmation Labo, ce court métrage
déborde de romantisme et, le temps d’un regard, caresse les sens.
« Nuit blanche » retrace, dans un Paris des années 50, une brève
rencontre imaginaire entre un homme et une femme dont les regards se croisent
une nuit bruineuse. Un univers aussi expressionniste que celui du film noir,
aussi solitaire que celui d’Edward Hopper et aussi monochrome que les clichés
de Bernice Abbot. Sur fond d’une musique sensuelle et dramatique, le
réalisateur use de la technique du Slow Motion pour étirer à souhait cet
instant du type “l’amour fait bouger des montagnes” même si, en l’occurrence,
l’amour fait briser du verre, éclabousser de l’eau et déraper des voitures,
afin de réunir les deux inconnus.
Par sa durée et par l’unidimensionnalité de son idée, « Nuit blanche »
aurait plutôt l’allure d’un clip vidéo ou d’une publicité : on pense d’emblée
au clip de Nicholas Brandt pour la chanson “Stranger In Moscow” de Michael
Jackson, mais aussi à la série de pubs pour les diamants DeBeers au début des
années 90. Pourtant, ce court métrage se dote d’une dimension narrative qui
dépasse le formel pur. Ce travail particulier, mais loin d’être unique, sur la
temporalité répond parfaitement à l’expérience subjective de ce moment de désir
vécu par les protagonistes. Ici, le procédé de l’image ralentie va au-delà de
la simple esthétique car le temps interne s’externalise et devient le temps de
la narration même. Illustration de l’image-temps deleuzienne avec la
représentation du « temps en personne » à l’écran, alors que le jaillissement
des gouttes d’eau, le verre de vin éclaté et les débris de verre de la vitrine
du café constituent une véritable symphonie cristalline autour de cette
aventure onirique.
Nuit Blanche / Par Arev Manoukian
Le ralenti est également souvent utilisé dans les productions de Film
Noir car il accentue le drame de la scène et permet souvent au spectateur de
voir plus de la scène qu'il ne le ferait normalement s'il se déroulait à un
rythme normal. Par exemple, lorsque l'amoureux masculin heurte la voiture et se
fait « écraser », parce qu'il est au ralenti, nous voyons le verre craquer des
lumières et des rétroviseurs et nous pouvons voir la voiture se replier
complètement vers l'intérieur lorsqu'elle heurte l'homme. S'il n'y avait pas eu
de ralenti, nous ne serions pas en mesure d'en voir les détails.
Il s'estompe et un autre plan s'estompe avec un plan d'établissement
d'un paysage urbain, comme s'il était vu depuis un toit de l'autre côté de la
rue. La qualité de l'image n'a pas une grande clarté donnant l'impression
qu'elle est démodée et la texture granuleuse de l'image définit cela.
Plus de codes et conventions...
Les films du genre Film Noir ont tendance à être de nature très
dramatique et se prêtent à un éclairage dramatique, de la fumée et du
brouillard, des ombres, des reflets de lumière, etc.
Genres, codes et conventions...
Les codes et les conventions du style Film Noir sont référencés ici dans
le film, par exemple, à travers l'utilisation du filtre noir et blanc
traditionnel, la femme coquette et l'homme curieux, et le sens du style des
années 50 dépeint dans les vêtements, comme mentionné ci-dessus., et les
voitures et les gens qui passent dans la rue.
Le genre du film est le drame / romance et a clairement été influencé
par Film Noir car il dégage un sentiment de noir des années 50 qui se transmet
aux costumes, à la cinématographie et au style général.
Le titre apparaît devant le paysage urbain et la nature de la
typographie s'accorde au genre Film Noir et fait immédiatement savoir au
spectateur que le film sera tout au long en noir et blanc. Le plan descend
lentement dans la rue, offrant au spectateur un aperçu à l'intérieur des
fenêtres des bâtiments, nous permettant de voir rapidement ce qu'il y a à
l'intérieur avant de passer à un plan de la rue dans lequel l'un des personnages
principaux entre.
Le court métrage commence par un fondu avec le logo de production de «
Stellar Scene ». Déjà dès le premier plan, on peut déduire le style du film ;
noir et blanc.
Ce film capture le moment du coup de foudre où deux personnes tombent
instantanément amoureuses. C'est une sorte de scénario moderne qui est raconté
à travers une cinématographie quelque peu « à l'ancienne », et cela crée une
juxtaposition entre les deux.
La musique nous aide également à comprendre qu'il s'agit d'un film qui
fait référence au genre Film Noir car la musique est orchestrale et se
construit tout au long du film, créant une tension et un drame entre les deux
personnages. Semblable au film en noir et blanc 'The Artist' (2011, Michel
Hazanavicius), il n'y a pas de dialogue mais la musique et l'action encapsulent
complètement le spectateur et ils comprennent toujours ce qui se passe.
Les personnages et la narration du film...
La typographie du film est typique d'une production de Film Noir en noir
et blanc. Toutes les typographies de ces films sont normalement très uniformes,
toutes adhérant au style Art déco. Par example:
Montage et cinématographie...
Le son est presque la partie la plus importante de ce film et est
essentiel pour capturer les émotions du public et les exploiter dans le film.
C'est aussi un élément essentiel pour nous aider à comprendre les émotions des
personnages impliqués dans le film. Cela aide la tension à monter entre les
deux personnages alors qu'ils tombent de plus en plus amoureux l'un de l'autre.
Même si elle n'est pas diagétique, la musique elle-même suit le récit et aussi
les actions des personnages. La musique devient de plus en plus forte et
émouvante au fur et à mesure que les personnages se rapprochent, montrant que
c'est un moment intense pour eux.
La musique correspond également au genre ou à la romance/drame, car la
musique orchestrale est typique des films d'amour lorsque deux personnages
tombent amoureux.
Le montage et la cinématographie de ce court métrage sont très
dramatiques et magnifiques et ressemblent à de nombreuses techniques de
cinéastes célèbres. Un exemple serait le plan d'établissement au début du film
montrant le paysage urbain. Ceci est très similaire aux plans de Baz Luhrmann
et à certains plans de la trilogie "Le Seigneur des Anneaux" (Peter
Jackson).
Cette police légèrement courbée donne l'impression que ce film sera une
version légèrement plus moderne du genre Film Noir et elle diffère de la police
colonnaire habituelle.
Comme vous pouvez le voir, il y a des réverbérations de lumière et de
réflexion qui sont typiques du Film Noir. Tout comme le reflet vu au-dessus de
cette photo.
Cette présentation est un résumé de ce qui a été dit dans la vidéo, elle
est simplement écrite donc comprendre de quelles scènes je parle devient plus
facile.
Dès que les deux personnages se repèrent pour la première fois, la
caméra semble zoomer sur leurs visages, les identifiant d'abord comme les
personnages principaux du film, et soulignant également le moment où ils
tombent amoureux l'un de l'autre. Dès que l'homme entre dans la flaque d'eau et
que la femme se lève de son siège à table, c'est comme s'ils sortaient de la
réalité car soudain la musique ralentit, l'image entre au ralenti, et tout ce
qui sort de l'image clé comme les gens derrière la femme et l'homme, quittez la
mise au point pour que tout ce qui soit clair dans l'image soit la femme et
l'homme. Cela donne l'illusion qu'ils sont les deux seules personnes présentes,
faisant allusion au sentiment de coup de foudre ; vous êtes les deux seules
personnes au monde à ce moment-là.
Comme mentionné ci-dessus, les reflets et la lumière sont des
conventions typiques d'une production de Film Noir en noir et blanc, donc comme
on l'imagine, ils sont fortement utilisés dans ce film. Un exemple serait celui
où la femme se brise le corps à travers la fenêtre. Un reflet de son visage est
brièvement vu dans le verre avant qu'elle n'entre à travers celui-ci. Elle est
ensuite photographiée dans un plan moyen traversant le verre et on dirait
presque qu'elle est suspendue dans le verre, ce qui lui donne une ressemblance frappante avec quelque chose qui ressemble presque à un ange. Le verre crée presque un demi-halo autour de son corps.
Lorsque les deux personnages ont défié d'être « écrasés » et de briser la fenêtre, ils se réunissent dans une forme de cocon de verre les enfermant presque loin du monde, de sorte qu'ils ne sont qu'en compagnie l'un de l'autre. Cela leur donne également une légère innocence à tous les deux compte tenu de l'éventualité d'une chute amoureuse.
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