miercuri, 2 decembrie 2020

CULORI 3 / simbolism / arta / evul mediu

 La symbolique des couleurs

Le bleu :

Selon Michel Pastoureau le bleu serait la couleur préférée de plus de la moitié de la population occidentale (50 %) devant le vert (20 %) et le rouge (10 %). Le bleu est la couleur :

  • de l'infini, du lointain et du rêve car associée au ciel, à l'azur, à Dieu (manteau de la vierge) au romantisme (être "fleur bleue") et à la paix (drapeaux des grands organismes internationaux : ONU, Unesco, Europe).
  • du froid (robinet d'au froide) et de l'eau (si la mer n'est pas toujours bleu, elle l'est sur les fonds de carte) ce qui en fait la couleur froide par excellence opposée à l'orange.
  • de la royauté et de l'aristocratie : le sang bleu des nobles et le lapis-lazuli, la plus noble de pierres précieuses.

Plus que toutes autres, cette couleur a fait l'objet d'une véritable vénération. La promotion du bleu, dédaigné par l'Antiquité et le haut Moyen-âge accompagne la puissance grandissante du roi de France. Le blason de fleurs de lys stylisées sur fond azur est un double hommage au culte marial. La couleur bleu du manteau de la vierge étant peut-être déjà assimilée à une protection venue du ciel alors que le lys est le symbole de la virginité et l'or couleur de lumière. La domination progressive des rois France sur l'Europe contribue à assimiler le bleu à la couleur royale et ce d'autant plus qu'émerge en parallèle, comme armes du mythique roi Arthur, un blason calqué sur celui du roi de France : trois couronnes d'or sur fond azur.

Le Moyen-âge ne distingue pas vraiment les nuances de bleu. Le terme azur recouvrant aussi bien le bleu clair que le bleu foncé. L'extraction de la guede pour faire des pastels utilisés par les teinturiers ne sera ruinée que tardivement par l'extraction de l'indigo venu de l'étranger.

Dans l'art, du fait de la splendeur et de la rareté du pigment de lapis-lazuli, le bleu est aussi précieux et recherché que les fonds d'or. Le bleu est la couleur omniprésente de nombreux chef-d'oeuvre de l'Art Gothique International depuis Le diptyque Wilton en 1395, en passant par Les très riches heures du Duc de Berry des frères Limbourg en 1416 et jusqu'à L'Adoration des mages de Gentile da Fabriano, le tableau le plus cher de la Florence du XVème.

A la Renaissance, Piero della Francesca parviendra à un bleu pâle rayonnant d'une douceur ineffable. (Le baptême du Christ, 1450)

Ensuite, le bleu fait l'objet de discussions académiques, il est d'abord la couleur obligée du manteau de la Vierge, protégée par le ciel, comme doit être rouge sa robe, préfiguration de la passion du Christ. Pour ce thème, le bleu commence néanmoins à être concurrencé par l'or, couleur de la lumière privilégiée par le baroque et par le blanc, couleur de la virginité largement diffusée lorsque s'établit le dogme de l'immaculée conception en 1854.

Au XIX siècle, le bleu est estampillé couleur froide et selon une tradition qui remonte à Léonard se doit de creuser la perspective. Même William Turner l'utilisera principalement pour le ciel alors que la mer sera plutôt représentée verte avec, au premier plan, une bande sablonneuse jaune ou marron. Turner structure avec ses couleurs, une grande partie des fonds de ses aquarelles en plein air.

Il faudra attendre Yves Klein (Monochrome bleu, 1960) pour redonner au bleu la valeur mystique qu'elle avait au moyen âge.

 

Le vert :

Selon Michel pastoureau, au moyen-âge déjà, le vert passait pour maléfique, parce qu'il était la couleur du Diable. On évitait de l'afficher sur soi (d'où sa rareté dans les vêtements et dans les armoiries). Le vert est la couleur :

  • du destin, de la chance ou de la malchance. Depuis l'époque féodale où les ordalies décidant du sort d'un accusé se déroulaient sur un pré vert jusqu'aux pelouses des terrains de football, le vert est attaché aux circonstances et rituels où le hasard intervient. D'où sont attribution pour les tables de jeu, vertes depuis le XVIème siècle jusqu'à la surface des tables de ping-pong. Le dollar, billet vert, est également symbole de l'argent et de la réussite.
  • de la nature, de l'écologie de l'hygiène, de la fraîcheur et de la santé. Symbolique illustrée dans les expressions légumes verts, se mettre au vert, les espaces verts, le mouvement vert, lien avec la médecine car pendant des siècles toutes les médications ont été à base de plantes.
  • de la jeunesse, de la sève qui monte, du libertinage et de la permissivité. Expressions "rester vert", "un vert galant", dans les feux tricolores, le vert est la couleur de l'autorisation, donner son feu vert
  • du mal, couleur associée au diable, à l'Islam (Mahomet portait étendard et turban verts donc pouvait être diabolique aux yeux des adversaires de l'islam, et aux inquiétants martiens, petits hommes verts.

Le rouge :

Selon Michel Pastoureau couleur de la vie par excellence :

  • de la passion et de l'érotisme (rouge à lèvres, couleur de prostituées, les sous vêtements rouges, femmes rousses) probablement parce que associée aussi au luxe (la pourpre antique était couleur impériale).
  • du signe, du signal du marquage du danger ( marquer à l'encre rouge, corriger au stylo rouge, chiffon ou drapeau rouge pour signaler le danger) car associée aux forces vitales du sang et du feu.

Le drapeau rouge n'a jamais été un emblème de la France, mais il a bien failli le devenir au moins à deux reprises : d'une part et surtout lors de la célèbre journée insurrectionnelle du 25 février 1848, au cours de laquelle Lamartine "sauva" de justesse le drapeau tricolore ; de l'autre au printemps 1871, pendant la commune de Paris.

Sous l'Ancien régime, le drapeau rouge n'est en rien un symbole insurrectionnel ou transgressif. C'est au contraire un signal préventif et un symbole d'ordre. On sort en effet le drapeau rouge - ou un grand morceau d'étoffe de cette couleur - pour prévenir les populations d'un danger qui menace et, en cas de rassemblement, inviter la foule à se disperser. Progressivement, ce drapeau est associé aux différentes lois contre les attroupements, parfois même à la loi martiale. Ainsi, dès le mois d'octobre 1789, l'Assemblée constituante décrète qu'en cas de troubles les officiers municipaux doivent signaler l'intervention de la force publique "en exposant à la principale fenêtre de la maison-de-ville et en portant dans toutes les rues et carrefours un drapeau rouge" ; lorsque celui-ci est sorti " tous les attroupements deviennent criminels et doivent être dissipés par la force". Ce drapeau apparaît déjà comme plus menaçant.

Son histoire bascule lors de la journée révolutionnaire du 17 juillet 1791. Le roi qui avait tenté de fuir vers l'étranger, vient d'être arrêté à Varennes et reconduit à Paris. Sur le Champ-de-Mars près de l'autel de la patrie, une "pétition républicaine" est déposée pour demander sa destitution. De nombreux parisiens viennent la signer. La foule est agitée. Le rassemblement semble tourner à l'émeute, l'ordre public est menacé. Le maire de Paris, Bailly, fait hisser à la hâte le drapeau rouge. Mais avant que la foule n'aie eu le temps de se disperser, les gardes nationaux tirent sans sommation. Il y a une cinquantaine de morts, qui deviennent aussitôt des martyrs de la révolution. Le drapeau rouge "teint de la couleur de leur sang" devient, par une sorte d'inversion des valeurs, celui du peuple opprimé, révolté, prêt à se dresser contre les tyrannies.

Désormais il remplit ce rôle pendant toute la révolution, lors d'émeutes ou d'insurrections populaires. Il fait couple avec le bonnet rouge, celui des sans-culottes et des patriotes les plus extrémistes. Peu à peu, il devient l'emblème de ce que l'on nommera plus tard "les socialistes" et plus tard encore "l'ultra-gauche".

Discret sous l'Empire, le drapeau rouge réapparaît au premier plan sous la Restauration, notamment en 1818 et en1830, puis sous la Monarchie de Juillet. Il est présent sur les barricades de 1832 (dans Les Misérables de Victor Hugo qui lui consacre des pages enflammées) puis sur celles de 1848. Le 24 février de cette année, il est brandi par les insurgés parisiens qui proclament la république. Le 25, il les accompagne à l'Hôtel de ville où s'est réuni le gouvernement provisoire. L'un des insurgés, parlant au nom de la foule, demande l'adoption officielle du drapeau rouge, "symbole de la misère du peuple et signe de rupture avec le passé". La révolution en doit pas être escamotée comme en 1830. En ces moments tendus s'affrontent deux conceptions de la république : l'une rouge, jacobine, rêvant d 'un ordre social nouveau ; l'autre tricolore plus modérée, souhaitant des réformes mais nullement un bouleversement de société. C'est alors que Lamartine, membre du gouvernement provisoire et ministre des affaires étrangères prononce deux discours restés célèbres et retourne l'opinion en faveur du drapeau tricolore : "le drapeau rouge est (…) un pavillon de terreur (…) qui n'a jamais fait que le tour du Champ-de-Mars, tandis que le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie (...) C'est le drapeau de la France, c'est le drapeau de nos armées victorieuses, c'est le drapeau de nos triomphes qu'il faut relever devant l'Europe. Même s'il a plus ou mois embelli ses paroles en rédigeant ses mémoires, Lamartine à ce jour là sauvé le drapeau tricolore.

Vingt-trois ans plus tard, le drapeau rouge envahit de nouveau les rues de Paris et est hissé par la Commune au fronton de l'Hôtel de ville. Mais Paris, rouge et insurgé, est vaincu par les troupes tricolores de Versailles, de Thiers et de l'Assemblée. Le drapeau tricolore devient définitivement un drapeau d'ordre et de légitimité ; le drapeau rouge, celui du peuple vaincu, des partis socialistes et révolutionnaires puis, quelques décennies plus tard, celui des parties et régimes communistes. Depuis longtemps déjà son histoire n'est plus nationale mais internationale

Bibliographie :

Michel Pastoureau : Dictionnaire des couleurs de notre temps, ed. Bonneton, 1992

Michel Pastoureau : Le bleu, histoire d'une couleur.

https://www.cineclubdecaen.com/peinture/analyse/couleursymbolique.htm


Feng shui : la symbolique des couleurs



Différentes selon les cultures et les civilisations, sans compter les superstitions ou les souvenirs qu’elles peuvent faire émerger, les couleurs choisies pour chacune des pièces d’une habitation reflètent l’état d’esprit dans lequel ses propriétaires se trouvent actuellement. Il est donc possible de les utiliser pour affiner le décodage des messages de son intérieur.  Dans la symbolique Feng Shui, elles ont, tout comme les formes et les matières, un caractère yin ou yang qui influence le ressenti et le comportement des habitants. Cette prise de conscience permet donc de les utiliser dorénavant en toute connaissance de cause !

(A lire pour les non-connaisseurs : Qu’est-ce que le Feng Shui ?)

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11 couleurs et leurs significations Feng Shui

Blanc – yang

Symbole de pureté, il symbolise l’ouverture et la disponibilité tout en donnant une sensation d’espace. Mais attention au monochrome ! Trop de blanc évoque le vide, l’attente, l’abandon, le retrait émotionnel, l’isolement, la distance et le mental.

Jaune – yang

Tonique, stimulant, énergique, expansif, il symbolise la joie de vivre, suscite la curiosité, facilite les échanges et la communication, inspire la convivialité, la confiance en soi et le pouvoir de volonté. Il représente aussi la reconnaissance et les honneurs.

Orange – yang

Joyeuse et positive, cette couleur suscite l’attention sans agressivité. En combinant la communication et l’expansion, elle induit le mouvement, le changement, la transformation. Elle amène aussi l’enthousiasme, le désir et tous les plaisirs de l’existence. Dans une tonalité plus claire comme le saumon ou le corail, elle apporte le changement en douceur.

Rouge – yang

Puissant, rayonnant, vibrant, expansif, vif et parfois même tranchant, il stimule la passion et le dynamisme. Il possède une grande force d’action et un grand pouvoir de matérialisation. Il procure aussi la sensation d’assise, de protection, de courage et d’énergie mais peut être trop excitant en grande quantité.

Rose – de yin à yang

Symbolisant la douceur, la tendresse, l’ouverture du coeur et l’espoir, il est apaisant, conciliant et il combat le stress dans ses tonalités les plus claires. Il allège, régénère l’amour de soi avant de passer à l’amour de l’autre mais ne tend pas à la durabilité de par sa légèreté. En excès, il traduira l’enfance, la naïveté et les illusions affectives. Par contre en fuchsia, il devient yang et donc très activant.

Vert – de yin à yang

Couleur de la nature par excellence, on lui attribue non seulement une symbolique d’équilibre mais également de croissance, de renouveau, d’ouverture et de changement en douceur. Il dynamise, favorise l’abondance et inspire confiance. Un vert pomme sera forcément plus yang qu’un vert d’eau mais son caractère reste malgré tout plutôt yang.

Bleu – yin

Cette couleur, surtout dans ses nuances les plus foncées, représente l’introspection, la profondeur, la tranquillité et la plénitude. Il adoucit et temporise mais, en excès, il peut mener à un repli sur
soi. Le bleu-vert ou le turquoise combinent les effets du vert et du bleu. Ils sont donc vivifiants mais en douceur, ils stimulent la créativité, ouvrent les émotions avec équilibre et stimulent la guérison.
Ils symbolisent l’espoir et l’harmonie avec la vie. Le bleu et le vert ont donc un spectre de nuances très intéressants à utiliser.

Violet – yin

Apprentissage, légèreté et élévation intellectuelle ou spirituelle sont quelques-unes des symboliques de cette couleur. Mystérieux, il coupe avec l’encombrement mental de la société, il aide à faire le vide et favorise ainsi la connexion et l’intuition. En trop grande quantité, il peut induire un manque d’ancrage ou introduire la confusion. Le lavande quant à lui reste stimulant, tout en étant yin, et favorise les rapports sociaux.

Marron – yin

Avec une vibration lente, il induit l’élégance et la permanence des choses. Il invite à l’enracinement mais, en grande quantité, il peut enfermer dans des schémas anciens, freiner le renouveau, entraver la santé et la circulation des nouvelles énergies avec pour conséquence une sensation de pesanteur, de stagnation, de nostalgie et un manque d’ouverture sur le monde.

Noir – yin

Profondeur, contemplation, introspection, intimité des sentiments, transformation intérieure sont les symboliques du noir, qui a par ailleurs une connotation de luxe. En excès, il peut provoquer un sentiment de perte, de vide, une monotonie ou un manque d’espoir et de perspectives. En combinaison avec le blanc, il peut symboliser un besoin de contrôle ou une réconciliation… Question de point de vue !

Gris – yin

Cette couleur neutre est très utile pour mettre les autres en valeur. Elle symbolise la contemplation mais provoquera une stagnation dans le mental, donc le doute et l’ennui, ou symbolisera la recherche de perfection ou d’impersonnalité s’il est utilisé en trop grande quantité.

Blanc des Vosges – Coussins velours Pacha

Extrait de l’ouvrage Le Nouveau Feng Shui d’Anne-Sophie Droulez, paru aux éditions Rustica.

https://www.cdeco.fr/choisir-pour-maison/couleurs/feng-shui-symbolique-des-couleurs


Les couleurs au Moyen Âge

 http://www.perigord.tm.fr/~memoiresvive/couleurs.htm

C’est au Moyen Âge que le bleu est peu à peu devenu, à partir du XIIe siècle, la couleur emblématique de l’Occident chrétien. Couleur de deuil éclaircie, égayée, elle est devenue celle de la Vierge. Suger puis saint Bernard, par l’influence qu’ils eurent sur le roi en firent peu à peu, sur un terrain cependant favorable, la couleur royale ; associée au lys, lui aussi marial. Les couleurs ont au Moyen Âge, une valeur ; participant de la lumière elles sont aussi une émanation de Dieu.

Certains théologiens s’en méfient toutefois, car elles représentent pour eux le côté dangereux, séduisant, inutile et vain de la beauté. Saint Bernard associera les couleurs à la beauté féminine, et sera hostile à leur présence sur les vêtements des moines. Une couleur trop riche détourne le fidèle et constitue un obstacle à sa piété. Ainsi la relative rigueur de nos costumes contemporains provient-elle du De vestitu (Du Vêtement) de Melanchthon, et des considérations de Calvin, Luther et Zwingli sur l’immoralité des teintes chaudes ou trop claires.

Avant, les couleurs principales étaient le rouge, le noir et le blanc. Le bleu s’intégrera petit à petit à ces trois pôles, amenant avec lui le vert, le jaune… et révolutionnera un ordre de couleurs existant depuis la protohistoire.

La couleur bleue existait avant le Moyen Âge, mais sans nom particulier, ne comptant pas. Les termes latins ne suffisaient pas à la définir, ni à la conceptualiser, ainsi, les Romains ignoraient cette couleur ou la tenaient pour insignifiante.

L’émergence du bleu, au cours du XIIIe siècle est surtout due à la possibilité nouvelle de teinter efficacement et durablement les tissus en un bleu plus vif que jusqu’alors. Le rouge, qui était plus facile à obtenir, sera alors sérieusement concurrencé. Ainsi tout au long du XIIIe siècle le rouge sera peu à peu remplacé par le bleu dans les vêtements aristocratiques. Ce n’est cependant pas seulement la couleur qui fait le rang social : roi et paysans peuvent tous deux porter du bleu, c’est l’éclat du vêtement qui fera son prix. Une belle couleur étant une couleur franche, presque saturée.

La couleur sert cependant à classer, distinguer ou désigner (les ordres monastiques sont ainsi désignés par la couleur de leur robe). Dans certaines régions, les exclus sont tenus de porter certaines couleurs qui vont les distinguer ; d’autres couleurs leur étant interdites.

Par leur valeur et leur symbolique propre les couleurs seront aussi associées aux caractères, la mode faisant et défaisant les vogues. Ainsi le jaune qui, très recherché dans l’Antiquité, est désormais l’avant dernière de nos couleurs préférées. Au Moyen Age il représente la couleur de la fausseté et de la trahison (Judas est ainsi toujours représenté vêtu de jaune, la barbe et les cheveux roux). L’or, très souvent utilisé à partir du XIIe siècle, sera considéré comme le bon jaune. Quant au vert, s’il est associé au jaune, il sera lui aussi la couleur du désordre et de la folie.

D’autres teintes assumant le rôle de mauvaises couleurs, le noir s’en trouvera moins dévalorisé. D’un noir terne et inquiétant des ténèbres, on passe au bon noir de la tempérance et de la modestie. Le XVe siècle devint partout le siècle du noir, l ’association du noir au deuil étant un phénomène plutôt récent.

La symbolique des couleurs

  
Couleur
Vertus ou qualités
 
Vices ou péchés
      
  
Argent (blanc)
pureté, chasteté, justice, espérance, étérnité mort, désespoir, ambiguïté
      
  
Or (jaune)
richesse, noblesse, foi avarice, fausseté, félonie, trahison, paresse, envie
      
  
Gueules (rouge)
force, courage, largesse, charité; orgueil, cruauté, colère
      
  
Azur (bleu)
loyauté justice, sagesse, science, fermeté, amour fidèle sottise, roture, bâtardise
      
  
Sable (noir)
humilité, patience, tempérance, pénitence deuil, désespoir, mort
      
  
Sinople (vert)
beauté, jeunesse, vigueur désordre, folie, amour infidèle, avarice
 

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